Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Salaires, conditions de travail, moyens… : Toutes et tous en grève le 1er octobre ! Pour gagner : préparons la suite !

Avec l’austérité pour boussole, le nouveau gouvernement va poursuivre la politique de destruction massive des services publics et de nos conditions de travail. La guerre menée aux privé·es d’emploi, aux immigré·es va se poursuivre. La Fédération Enseignement/Recherche de la CNT-SO rejoint les différents appels à la grève pour le 1er octobre. Nous pensons que nous ne devons compter que sur nous-mêmes : seule la lutte, menée à la base, paie !

Si la grève du 1er octobre doit être massive, une seule date ne suffira pas. Il faut, dans les entreprises et les services, multiplier les conflits afin d’arracher des victoires concernant les salaires et les conditions de travail.

Rien de bon à espérer des ministres à la tête de l’éducation, du supérieur et de la recherche ou de la voie pro, si ce n’est la poursuite des politiques de tri scolaire, de sélection de la maternelle à l’université et de casse de l’école publique, avec qui plus est un arrière-goût rance d’idées réactionnaires qui ne rajoutera que de la souffrance !

De la maternelle à l’université, tous et toutes dans la lutte pour arracher des victoires ! – Dans le primaire et le secondaire, mobilisons-nous pour l’abandon des réformes des lycées, du choc des savoirs, et contre toutes les réformes qui broient, trient élèves ou personnels. Arrachons par la lutte un plan d’urgence pour l’école : ouvertures d’établissements, créations de postes de titulaires, baisse des effectifs par classe, le maintien et le renforcement de l’éducation prioritaire.   – Pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche : un investissement massif, le gel de l’acte 2 de la LRU ; le paiement en temps et en heure ; la réception des contrats de travail et autres documents employeur en temps et en heure ; les mêmes primes pour toutes et tous (enseignant·es chercheur·euses, PRAG, PRCE). Pour les personnels BIATSS : la fin des doublements de charges pour assurer la continuité des services ; l’application obligatoire des primes en cas de de décalages grades-fonctions. Du côté des étudiant·es : l’abandon de Parcoursup et la fin de la sélection à l’Université ; la gratuité de la scolarité ; un plan de construction/rénovation de logements et de lutte contre la précarité étudiante ; l’égalité de traitement pour tous·tes les étudiant·es français·es ou étranger·ères, avec ou sans papiers.   Pour tous les personnels : une augmentation des salaires ; l’indexation du point d’indice sur l’inflation ; une baisse du temps de travail ; des créations de postes de titulaires et la fin des contrats précaires ; la retraite à 60 ans.
Le gouvernement change, pas notre objectif : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons, construisons, à la base, un mouvement fort et unitaire qui permettra d’arracher un plan d’urgence pour l’éducation et la recherche. Mobilisons-nous pour la revalorisation des salaires ; le partage des richesses et du temps de travail, pour des services publics de qualité, sans profits et accessibles à tous et toutes ; pour l’abandon de la réforme des retraites ! C’est nous, enseignant·es, vie scolaire, AESH, personnels santé-sociaux, administratifs et techniques, étudiant·es, etc. qui faisons fonctionner l’école et l’université. C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. Utilisons nos outils de lutte : réunions d’information syndicale, assemblées générales, caisses de grève pour les collègues les plus précaires.

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Nouveau gouvernement – communiqué fédéral : Tout change, rien ne change… Ou en pire !

Nous ne nous faisions aucune illusion et nous savions très bien que la macronie entendait simplement continuer sa politique destructrice, mélange de libéralisme et d’orientations réactionnaires, mais la ligne anti-LGBTQI+ est encore plus affirmée avec brutalité et provocation avec des ministres militants homophobes de la Manif pour Tous. C’est donc une menace qui plane sur les droits des femmes et des minorités de genre.

La nouvelle pensionnaire de la rue Grenelle doit sa nomination à Attal. Pas besoin de boule de cristal : elle défendra contre vents et marées la réforme du choc des savoirs. Nous n’attendions pas grand-chose mais nous ne pouvons que redoubler d’inquiétude : Anne Genetet – cinquième ministre en deux ans ! – semble bien déconnectée des réalités de l’école.

Alexandre Portier, des Républicains, est nommé ministre délégué chargé de la Réussite scolaire et de l’Enseignement professionnel. Il se dit « engagé pour redresser » l’école… Fervent défenseur de l’enseignement privé, pourfendeur du « wokisme », il pense que le manque de mixité scolaire est une « maladie imaginaire ». Voilà pour le personnage. Quant à la suite, encore une fois, pas de mystère : la casse (jusqu’à la disparition pure et simple) de la voie pro risque de se poursuivre.

L’ancien conseiller éducation, supérieur et recherche de Fillon à Matignon, Patrick Hetzel, hérite de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Ultra-conservateur, opposant au Mariage pour tous et toutes, qu’attendre de lui, mise-à-part la poursuite de la course à l’autonomie des universités et toujours plus de sélection ? En tout cas, rien n’est à espérer concernant les étudiant·es sur le carreau faute de places disponibles, le manque de moyens pour la recherche, la précarité des étudiant·es…

Concernant le reste du gouvernement, beaucoup sont issu·es de la macronie ou des Républicains. Ce gouvernement suinte la Manif pour tous et l’austérité, la droite la plus réactionnaire. Rien de bon pour les travailleur·euses, avec notamment à l’Intérieur, la nomination d’un ministre dont les prises de position sont tout simplement d’extrême-droite, ancien proche du catholique traditionaliste Philippe de Villiers. A noter que la belle concorde des jeux paralympiques a disparu puisqu’il n’y a plus de ministère dédié au handicap.

Le tableau est sombre mais ne nous résignons pas ! Ne comptons que sur nous-mêmes ! Les travailleur·euses ont montré leur envie de progrès social dans les mobilisations contre la réforme des retraites ou en résistant à la mise en place des groupes de niveaux dans les collèges. Le gouvernement change, pas notre objectif : construisons, à la base, un mouvement fort et unitaire qui permettra d’arracher un plan d’urgence pour l’éducation et la recherche. Mobilisons-nous pour la revalorisation des salaires, pour des moyens humains et financiers à hauteur des besoins, pour l’abrogation de la réforme des retraites et pour un service public de qualité, pour l’abandon du choc des savoirs, toutes et tous en grève le 1er octobre plus que jamais.

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Dès le 10 septembre, reprenons le chemin de la lutte !

        Élèves et personnels ont connu une rentrée inédite avec, pour la première fois, aucun ministre de plein exercice aux manettes de l’E.N. Ne nous trompons pas, la macronie entend bien poursuivre contre vents et marées sa politique destructrice, hybridation de libéralisme managérial et d’orientations réactionnaires. La conclusion du dernier cycle électoral le démontre encore, pour s’y opposer, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes et nos luttes !

        Dans ce contexte, la fédération CNT-SO, appelle à se saisir de l’appel à la grève, initié par les organisations syndicales du premier degré, le 10 septembre, pour l’élargir à l’ensemble de l’Éducation. Mobilisons-nous !

        Contre l’évaluationnite et le « choc des savoirs » !

Le 10 septembre n’est pas une date au hasard, c’est celle du passage des évaluations nationales dans le premier degré (voir notre argumentaire contre les évaluations). Avec le « choc des savoirs », celles-ci s’étendent maintenant à tous les niveaux. Même logique au collège, avec les tests de fluence, les nouvelles évals en 4e… Nous nous opposons à ces dispositifs normatifs qui prennent du temps sur les apprentissages construits par l’expertise des enseignant·es et maltraitent les élèves. Ils sont au service d’une école du tri social et d’une standardisation des pratiques pédagogiques des enseignant·es.

        Nouveaux programmes scolaires, évolution à venir du DNB et de son statut éventuellement bloquant pour l’orientation après la 3ème… : des mesures phares du « choc des savoirs » sont en stand-by avec la « démission » gouvernementale. Encore une fois nous devons faire face au flou de notre administration avec des injonctions fluctuantes et contradictoires. Ça suffit ! Ces mesures doivent être clairement abrogées tout comme les groupes de niveaux pour lesquels les établissements sont amenés à se débrouiller et dont nombre sont désorganisés à cette rentrée. Au-delà de cet aspect technique, nous combattrons toujours ces mesures réactionnaires de tri social !

        Pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération ! Pour une autre politique éducative et un plan d’urgence pour l’éducation ! S’il n’y a pas encore de pilote à bord, on sait que la politique ne changera pas : impact des réformes des lycées avec notamment cette année une nouvelle étape de la  transformation de la Voie Pro qui dérégule la terminale et individualise les parcours ; mesures de tri scolaire et social du « choc des savoirs » ; politiques managériales qui visent à l’ individualisation des carrières des personnels et une autonomisation croissante des établissements, dans un climat de concurrence pour les moyens et rémunérations.

        Attention tous les signaux indiquent que le budget 2025 sera contraint et austéritaire ! C’est dès maintenant qu’il faut construire la mobilisation pour l’empêcher plutôt que sous le choc de dotations, cartes scolaires et budgets catastrophiques dans quelques mois… Mobilisons-nous pour un plan d’urgence pour l’éducation qui permettrait de revaloriser les rémunérations des personnels, d’améliorer les conditions de travail et d’études avec des moyens humains, de pourvoir en matériels et en financement à hauteur des besoins d’un service public d’éducation à redresser, pour bâtir une école émancipatrice et réellement inclusive.

        C’est nous, enseignant·es, vie scolaire, AESH, personnels santé-sociaux, administratifs et techniques qui faisons fonctionner l’école et écopons sur le terrain pour empêcher le bateau de couler. C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut.

Vive la rentrée des luttes ! Le 10 en grève et dans la rue !

Catégories
Actualités - Luttes Pédagogie Premiere Page

Évaluations : refusons-les !

La fédération Education & Recherche de la CNT-SO appelle à rejoindre le mouvement contre les évaluations nationales et leur généralisation, tant dans le primaire que dans le secondaire. Ce refus se marquera par la grève nationale le mardi 10 septembre que nous appelons à étendre à tous les aspects de cette nouvelle rentrée dégradée (voir notre communiqué). 

Ces évaluations nationales en primaire se déroulent à présent à tous les niveaux, du CP au CM1. Les professeurs des écoles en ont assez de devoir faire passer ces évaluations en septembre à leurs élèves. C’est d’abord une organisation chronophage et difficile : il faut rentrer les codes pour chaque élève, avoir suffisamment d’ordinateurs, mais c’est aussi du temps perdu sur les temps précieux d’apprentissage et sur la prise en main de septembre. Pendant ces évaluations, les élèves n’apprennent rien. De plus la nature même des évaluations est hors-sol : déconnectées des séquences et progressions, elles évaluent un niveau supposé et attendu, qui plus est après une coupure de deux mois. Les élèves sont mis·es en difficulté et sont soumis·es à une situation anxiogène : ils et elles savent que de ces évaluations, des niveaux seront établis. C’est aussi un déterminisme scolaire et social : un niveau est établi dès le début de l’année, estimant que les progrès ne seraient pas possibles et décourageant d’ores et déjà les élèves. Certains exercices sont particulièrement absurdes, comme la fluence qui consiste à lire vite, sans comprendre le sens du texte. Et c’est tout le contraire de ce qu’on leur apprend au CP : lire et comprendre. L’écriture longue et construite n’est par exemple pas du tout évaluée. En mathématiques, le raisonnement est peu évalué également. Finalement ce sont des compétences techniques qui sont surtout évaluées et une vision utilitariste du français et des mathématiques. 

La logique des apprentissages d’une culture commune visant à l’émancipation n’est pas de mise dans ces évaluations, mais dans un bête gavage d’oies et d’un « lire-écrire-compter » ras-du-sol.  C’est méprisant pour les enseignant·es, les élèves et leurs parents. 

Au collège, des évaluations nationales sont également faites en 6ème et depuis l’an passé en 4ème, et certains personnels de direction ont déjà évoqué la 5ème et la 3ème. La même logique et les mêmes écueils sont observés comme en seconde et en première année de CAP.

C’est bien une école de la sélection et du tri qui est mise en place ici, avec des prescriptions très normatives et peu respectueuses des apprentissages profonds, complexes et au long cours, grâce à l’expertise des enseignant·es et du lien pédagogique établi avec les élèves. Il s’agit d’évaluations finales mais sans contenu en amont, bien loin des évaluations formatives qui consistent à partir de ce que connaissent déjà les élèves dans un esprit de valorisation. 

Ces évaluations nationales qui s’intensifient relèvent du choc des savoirs et de la logique des groupes de niveaux, où il est question de trier les élèves dès la 6ème. Ce tri scolaire et social a été massivement rejeté par la communauté scolaire et a réussi à être contourné dans beaucoup de collèges qui ne mettront pas en place ces groupes de tri. La logique libérale à l’œuvre c’est de sortir du parcours scolaire un certain nombre d’élèves, le plus souvent issu·es de classes populaires, le plus tôt possible pour les orienter vers l’apprentissage afin de satisfaire les demandes patronales de main d’œuvre bon marché. L’école est une manne pour le capitalisme et la logique du profit. C’était bien le sens du « brevet couperet » qui empêchait l’accès au lycée général et professionnel aux élèves n’ayant pas eu le brevet, disposition heureusement gelée pour l’instant.

Ne nous laissons rien imposer ! C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons ! 

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Vive la rentrée… des luttes !

Nous nous apprêtons à vivre une rentrée inédite marquée par la crise politique, avec pour la première fois une ministre supposée démissionnaire à la tête de l’EN.  Mais ne nous trompons pas, sans contestation, il n’y a aura pas de pause dans la litanie des réformes mortifères pour notre service public ! La macronie entend continuer contre toutes les oppositions sa politique managériale et réactionnaire.  

Ne comptons que sur nous-mêmes, dès la rentrée on s’organise et on construit un grand mouvement de lutte qui permettra d’arracher des avancées concernant nos salaires, nos conditions de travail et qui permettra de bâtir une école émancipatrice et réellement inclusive.

Le gouvernement laisse l’école au bord du chemin

En juin la circulaire spécifiait qu’il ne faudrait laisser aucun élève au bord du chemin. Or, à la rentrée c’est l’école toute entière qui est laissée pour compte, de la maternelle à l’université ! 

A l’école primaire, les évaluations des élèves pleuvent : jusqu’à présent au CP, CE1 et CM1 et à présent c’est au CE2 et au CM2 que les élèves seront évalué·es. On reste donc bien dans une école du tri. Les personnels s’opposent à ces dispositifs normatifs qui prennent du temps sur les apprentissages construits et maltraitent les élèves, et c’est le cas également en 6ème au collège et depuis l’an passé en 4ème. Nous appelons à boycotter ces évaluations et à rejoindre la mobilisation unitaire du 10 septembre

La réforme du brevet des collèges reste dans le flou, avec des éventuels changements à prévoir (ou pas !) en cours d’année. Il ne serait plus la condition pour passer en lycée général et professionnel et c’est tant mieux, mais les modalités d’évaluation sont à éclaircir. Concernant les groupes de niveaux, la ministre semble rétropédaler en laissant chaque établissement se débrouiller. Nous nous opposons à tout tri scolaire et social. 

Non à l‘école de l’exclusion !

De nombreux élèves en situation de handicap n’auront pas d’AESH, qui restent des travailleuses et travailleurs précaires. C’est un vrai statut de fonctionnaire qu’il faudrait.

La casse de la voie professionnelle se poursuit également avec 170 heures de cours en moins pour le bac pro en 3 ans, des parcours individualisés et un constat : c’est moins d’école pour les élèves plus fragiles scolairement.

Rappelons que la réforme du lycée Blanquer est toujours en cours et malmène tout le monde. Les inégalités scolaires, sociales et de genre ont augmenté. Parcoursup, algorithme obscur, est une machine à tri brutale pour pallier le manque de place dans le supérieur.  Nous appelons à l’abandon de ce système. 

De plus, les Régions doivent cesser de sur-subventionner les lycées privés (1,2 milliards, au-delà des obligations légales ) car l’école privée ne fait que renforcer les inégalités sociales et scolaires par son absence volontaire de mixité.

Enfin, l’UNICEF rappelle que 2000 enfants au moins, scolarisé·es, dorment à la rue. C’est donc bien au bord du chemin que sont laissés ces enfants, c’est proprement inhumain et cela doit cesser. 

Pour un service public d’enseignement de qualité !

La réforme de la formation initiale est suspendue fort heureusement au vu de l’impréparation et de la destruction qu’elle aurait engendrée. 

Le budget du gouvernement démissionnaire est d’ores et déjà sous le signe de l’austérité. C’est donc bien un gouvernement qui gouverne mais qui confisque le pouvoir, se rangeant aux exigences du MEDEF et des intérêts du capital et qui ne va pas dans le sens d’un renforcement des services publics.

C’est donc bien au bord du chemin que sont laissés élèves, parents et enseignant·es. L’école est fatiguée de tant de réformes qui ne visent qu’à sa destruction. C’est pourtant d’un service public d’enseignement de qualité dont on a besoin, dans un objectif d’émancipation collective, contre le désespoir social, les replis identitaires et intolérants. 

Mobilisons-nous pour stopper la casse de l’école publique, pour des moyens humains et financiers !L’unité des personnels, l’unité syndicale la plus large, doivent être nos objectifs ! C’est nous, enseignant·es, AED, AESH, personnels santé-sociaux, administratifs, etc. qui faisons fonctionner l’école. C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui pouvons décider de bâtir un mouvement fort. Utilisons nos outils de lutte : réunions d’information syndicale, assemblées générales, caisses de grève pour les collègues les plus précaires. 

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page Uncategorized

Soutien aux luttes étudiantes au Bangladesh

Depuis début du mois de juillet se déroulent au Bangladesh des manifestations étudiantes après qu’un tribunal a décidé de rétablir l’ancien système de quotas dans le secteur public, aboli en 2018 à la suite de manifestations étudiantes massives. 

Les manifestations ont été très brutalement réprimées, le bilan s’élève à 155 morts, avec des tirs à balle réelle de la part des forces de l’ordre. 

Système de quotas = privilèges aux classes sociales aisées

Ces protestations s’opposent au rétablissement d’un ancien système de quotas d’emploi, selon lequel, 56 % des emplois publics sont réservés à des candidats sélectionnés issus de certaines classes.Dans ces emplois réservés 30 % le sont pour les enfants ou descendants des « Combattants de la Liberté » de la guerre de libération du Bangladesh contre le Pakistan en 1971 ; 10 % pour les femmes ;  10 % pour les zones en fonction de la population, 5 % pour les minorités ethniques et 1 % pour les personnes handicapées. 

En conséquence, seulement 44 % des étudiant.es à la recherche d’un emploi peuvent obtenir un post en fonction de leurs competences, ce qui a provoqué le mécontentement d’une grande partie des étudiants car le risque est bien un accès à l’emploi réduit et l’extrême précarité. Selon les statistiques, sur une population de 170 millions d’habitants au Bangladesh, environ 12 millions de jeunes sont au chômage ou n’étudient pas.

Manifestations du milieu universitaire : réaction meurtrière de l’Etat

Jeudi 18 juillet, étudiant.es et manifestant.es se sont affronté.es avec la police et avec l’organisation étudiante soutenant le parti au pouvoir « Awami ». Des voitures, des bureaux, des commissariats de police et le bâtiment de la télévision nationale ont été incendiés à Dacca et dans d’autres régions du pays. Selon les médias, 25 personnes ont été tuées lors de cet affrontement. Un grand nombre de manifestants et de policiers ont également été blessés. 

Ce nombre de manifestants morts se rajoute aux sept personnes tuées en début de semaine. 

Le décompte morbide en arriverait aujourd’hui à plus de 155 morts.

De plus, près de 1 000 personnes ont été soignées à l’hôpital pour des blessures subies lors d’affrontements avec la police, dont beaucoup ont été blessées par des balles en plastique.

Un journaliste du site Dhaka News a également été tué.

Le trafic ferroviaire entre la capitale et certaines régions du pays a été temporairement interrompu et les lignes mobiles et Internet ont également été temporairement limitées voire coupées par décision du gouvernement. La répression est particulièrement violente relevant d’exactions avec des tirs à bout portant.

Décision de la cour suprême

La Cour Suprême, qui représente la plus haute juridiction du pays, a statué ce dimanche 21 juillet réduisant fortement le nombre d’emplois réservés, qui est passé de 56% à 7% de l’ensemble des postes.

Elle réserve 5% de tous les emplois publics aux enfants des « combattants de la liberté », contre 30% auparavant.

De plus 1% des postes est réservé aux communautés tribales et 1% aux personnes handicapées ou s’identifiant à un troisième sexe en vertu de la loi bangladaise.

Les 93% de postes restants seront désormais attribués au mérite, a décidé la Cour.

La catégorie des « combattants de la liberté », en particulier, suscite le mécontentement des jeunes diplômés, car elle est clairement utilisée pour attribuer des emplois publics à des loyalistes de la Ligue Awami, le parti au pouvoir.

Les étudiants ayant demandé l’abolition complète de cette catégorie privilégiée, ainsi que d’autres quotas pour les femmes et des districts spécifiques du pays, cette mesure pourrait ne pas apaiser les tensions.

Total soutien aux étudiant·e·s, universitaires et tou·te·s ceux et celles qui luttent contre des décisions injustes et inégalitaires prises et subissent cette répression feroce  de la part de l’État.

La fédération Éducation/Recherche de la CNT-SO ne peut qu’exprimer haut et fort son soutien à celles et ceux en lutte actuellement au Bangladesh

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Contre le fascisme : mobilisons-nous, luttons !

Une partie des personnes qui votent a choisi de mettre largement en tête des élections européennes, le Rassemblement National, parti d’extrême-droite. Répondant à l’injonction de Bardella, Macron s’est empressé de dissoudre l’Assemblée Nationale, par calcul cynique et autoritaire, ouvrant la porte à la prise du pouvoir par l’extrême-droite. 

Notre priorité est l’auto-organisation : opposons-nous par la lutte, la grève et la manifestation au fascisme. L’extrême-droite a toujours été, et est encore l’ennemie des travailleurs et des travailleuses. La casse de nos droits, commencée par Hollande et poursuivie par Macron continuerait : le RN a voté toutes les lois antisociales du gouvernement. Son projet de société, raciste et autoritaire, remet en cause les droits d’un grand nombre d’entre nous au nom d’une identité française fantasmée. La répression contre toute opposition syndicale et sociale sera aussi à redouter, comme le gouvernement l’a déjà impulsée avec une répression policière et judiciaire inédite qui criminalise les mouvements sociaux et qui ne pourrait que s’aggraver. 

Les gouvernements successifs ont joué avec le feu en cassant les droits des travailleur⸱euses (loi Travail, réformes des retraites par deux fois, de l’assurance chômage par deux fois, des Prud’hommes…), et en reprenant les discours et idées d’extrême-droite de la déchéance de nationalité à la loi anti-immigré⸱es de Darmanin. 

Les grands acteurs capitalistes, dominant la plupart des médias, ont aussi leur responsabilité dans le vote raciste du RN, en offrant une place hégémonique à ces débats nauséabonds, agitant les peurs racistes et les exacerbant. 

L’École n’a pas été épargnée par cette vague brune avec les discours martiaux et la militarisation de la jeunesse (SNU, uniforme…), les polémiques racistes et sexistes, créant des problèmes généraux à partir d’épiphénomènes (abaya…) et les discours autoritaristes et paternalistes contre la jeunesse et leur mise au pas. 

Enfin par le « choc des savoirs », Attal a instillé l’idée que le mélange, la mixité, l’hétérogénéité seraient néfastes. Les groupes de niveaux ont acté un collège inégalitaire, discriminatoire, à plusieurs vitesses et c’est encore une idée du programme éducatif de l’extrême-droite qui leur a été reprise. 

La prise du gouvernement par le RN ne ferait que renforcer ces logiques délétères. Elle jouera contre nous, personnels, élèves et familles, achèvera de détruire le service public et amènerait un climat de travail et un climat scolaire encore plus ségrégués, répressifs. Cette prise de pouvoir détruirait les vies de beaucoup de nos élèves, stigmatisé⸱s et relégué⸱s aux marges.

L’extrême-droite s’attaquerait aux droits des femmes, aux minorités de genre et encouragerait toutes les violences contre les personnes racisées. 

Cette descente aux enfers n’est pas une fatalité, nous devons lui opposer une résistance collective, tant dans nos établissements, qu’à une échelle plus large, interprofessionnelle et internationale. 

La CNT-SO soutiendra toutes les initiatives unitaires du mouvement social : grèves, manifestations contre le fascisme ! Le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative.

L’auto-organisation, la lutte, sont les remparts contre le fascisme !

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Répression antisyndicale à l’Université de Paul Valéry Montpellier 3 !

Notre camarade Fabien vient de recevoir une des sanctions les plus lourdes qui puisse être prononcées, à la suite d’un conseil de discipline de l’Université de Perpignan : il lui est désormais interdit d’accéder à tout établissement d’enseignement supérieur pendant trois ans. Ceci a pour conséquence très grave et choquante d’interrompre brutalement son cursus universitaire en cours.
Cette décision fait suite à l’effort de mise en oeuvre du dispositif de sélection MonMaster et à sa contestation lors d’une intervention en CEVU (Conseil des études et de la vie universitaire) en septembre 2023 où Fabien s’exprimait en tant que représentant syndical étudiant. Au cours de l’intervention des élu-es du SCUM, certaines conclusions de l’étude de l’ONDES, Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le supérieur, datant du 15 février 2002, ont été rappelées : la sélection est en effet susceptible d’aggraver les discriminations racistes dans l’enseignement supérieur. L’un des volets de l’étude porte en effet sur les discriminations à l’accès en Master. Utilisant une méthode de testing, l’étude a révélé notamment que les candidats d’origines maghrébine et subsaharienne étaient pénalisés.
Cette intervention a donné lieu à une passe d’armes avec deux représentant-es des professeurs au CEVU, pourtant co-dirigeants du SNESUP-FSU de l’université qui affiche une opposition à la sélection, s’estimant diffamé-es individuellement, tout comme l’université Paul Valéry, par ce simple rappel à une réalité systémique. Nous déplorons que cette analyse ait été retenue par les enseignant-es, membres de la section disciplinaire qui ont sanctionné Fabien sur cette base.
Ainsi l’Université n’a pas souhaité s’interroger sur les effets délétères des nouveaux dispositifs de sélection, même lorsque des études circonstanciées sont portées au débat.

La sanction s’inscrit dans une tendance répressive d’ensemble, de fermeture du débat au sein des Universités françaises, cherchant à faire taire toute voix demandant l’accès égalitaire à l’université et aux différentes formations.

La Fédération Unifiée de l’Enseignement et de la Recherche de la CNT-SO dit tout son soutien face à cette décision inique et autoritaire.

Stop aux discriminations dans les Universités !
Stop à MonMaster !
Stop à Parcoursup !
Stop au climat de censure dans les établissements !
Ré-intégration de notre camarade Fabien !

FUER CNT-SO

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Des mesures de plus en plus autoritaires pour l’école: alerte!

Jeudi 18 avril à Viry-Châtillon Gabriel Attal, premier ministre, a annoncé une série de nouvelles mesures autoritaires et réactionnaires pour répondre à la violence entre jeunes. La violence et le conservatisme de ces annonces populistes et démagogiques, dans la continuité de l’ expérimentation de l’ uniforme ou de la volonté de généraliser le SNU, piétinent le rôle de l’École et font des élèves et de leurs familles des ennemis sociaux.

Cette série de mesures est essentiellement punitive et réactionnaire : surveiller, sanctionner, trier, stigmatiser, soupçonner, violenter, forcer, contenir, contraindre, enfermer ou encore exclure. Au nom du rétablissement de ” l’autorité de l’école” , il s’ agit de réintroduire des pratiques de l’ obéissance bien loin des valeurs démocratiques et du savoir inhérents à l’école publique. A l’ instar de l’ uniforme prôné comme solution aux inégalités sociales à l’école, cet autoritarisme là ne résoudra pas les problèmes de violence entre élèves. Elle ne luttera pas non plus contre une violence sociale qui s’ invite dans ses murs. Le but des mesures d’Attal est de ramener de l’ ordre violent et illégitime. Une fois de plus, le gouvernement, pour des raisons électoralistes et économiques, reprend à son compte les idées de l’ extrême-droite et des ultra-conservateurs.

Ce changement de cap pour l’ école est sidérant et dramatique car il acte brutalement un fonctionnement à plusieurs vitesses et un traitement très inégalitaire des élèves : les groupes de niveaux vont favoriser d’ un côté l’ élitisme et l’ entre-soi social au nom du ” mérite” , quand de l’ autre côté ce sera la relégation des élèves les plus en difficulté et les plus socialement défavorisés, mais aussi l’ assignation à résidence dans les écoles et les collèges mal conçus, parfois délabrés où il fait trop chaud, trop froid où il n’ y a pas ou trop peu d’ espaces verts. Les jeunes ont aussi le droit d’ être dehors, l’ école d’ Attal est oppressante et étouffante, alors ouvrons les portes et fenêtres contre cet air brun vicié et nauséabond !

Et quid des agent·es du Département dont le temps de travail sera impacté également ? Quid du temps de travail des CPE et AED ? La sous-traitance de ces horaires par des associations ne peut qu’ amener des dysfonctionnements. Nos élèves n’ont-ils et elles plus le droit aux loisirs en dehors du collège ?

Le maintien des élèves en REP de 8 H à 18 H est une étape de plus dans le contrôle des populations pauvres et racisées. Ce nouveau confinement institutionnel reprend tel quel, sans étude, sans faits ni chiffres, les sempiternels discours des conservateurs et des extrémistes de droite sur le péril supposé des jeunes issu·es des classes populaires.

Opposé à toute politique sociale et à toute volonté de lutter contre la pauvreté, le gouvernement désigne les victimes de sa politique néo-libérale comme les responsables de la violence sociale qu’ elle provoque. La stigmatisation des familles et des populations des quartiers ou des territoires défavorisés participe non seulement de cette logique du bouc émissaire mais permet au gouvernement de diluer sa responsabilité dans la destruction des services publics et l’augmentation des inégalités sociales. Si les élèves sont violents et fainéants ce serait la faute des familles et du laxisme institutionnel pas du peu de perspective sociale qu’ offre la France de Macron !

Attal prend un tour très conservateur : il envisage en dépit de son caractère illégal (et peut-être anticonstitutionnel) de marquer du sceau de l’ infamie certain·es élèves dits perturbateur·trices en mentionnant leur sanction dans leur dossier de Parcoursup, ou en leur enlevant des points au CAP, au brevet ou au bac. Qu’ elle soit une menace ou une procédure arrêtée à la rentrée prochaine, cette utilisation répressive de l’orientation pose un problème juridique et moral car, non contente de rendre difficile l’ inscription dans un nouvel établissement scolaire, d’empêcher l’insertion d’élèves problématiques dans la vie professionnelle, elle rompt en conséquence avec le principe d’obligation d’instruction des mineurs. L’ exclusion devient donc la règle et l’inclusion sociale une exception gagnée au mérite… A quand les bagnes pour enfants ?

Les parents sont aussi mis au pas, sommés de signer un texte ” Droits et devoirs” , qui ne comportent aucun… droits. Dans ce texte ” Droits et devoirs” , il est proposé aux parents que leurs enfants aillent en internat avant de ” tomber dans la délinquance…” (cela se ferait donc au ” ressenti” , sans faits ?). L’Éducation nationale n’ a pas à se substituer à la Justice pour mineurs ni à aux mesures éducatives et sociales qui existent déjà, les mesures de comparutions immédiates à 16 ans ou de supposée excuse de minorité seraient même anti-constitutionnelles. C’ est un véritable climat de menace qui pèsera désormais sur certaines familles. Et forcer les deux parents à réparer les fautes de leurs enfants sera dangereux pour les femmes victimes de violence masculine dont il vaut mieux que les ex-compagnons demeurent éloignés. Des mesures sociales, éducatives existent déjà pour accompagner les familles.

La nature même de nos métiers, à savoir instruire, éduquer, guider, écouter, cadrer, émanciper des jeunes en construction, est piétinée.
Nous, personnels de l’Éducation nationale, ne sommes ni le bras armé du Capital triant les élèves pour en faire de la main-d’œuvre bon marché, ni des auxiliaires des forces de l’ ordre, ni des gardiens et des gardiennes de prison.

Évidemment, rien n’est annoncé pour palier le manque de moyens dont souffre l’école, rien sur les services de vie scolaire en sous-effectifs, sur les manques de personnels médicaux et sociaux, rien sur la lutte contre le harcèlement, rien sur les élèves victimes de violences sexistes et sexuelles…
Ces mesures réactionnaires et illégitimes nous mettent tous et toutes, personnels comme élèves et familles, dans un situation délétère.

Opposons-leur une autre idée de l’école et de l’éducation : démocratique et émancipatrice ! Mobilisons-nous avec les secteurs liés à l’éducation et à la jeunesse, eux aussi touchés comme le médico-social, l’animation et l’éducation populaire, l’aide sociale à l’enfance.

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Contre le tri social ! Pour un plan d’urgence ! Pour la défense de nos biens communs !

Les voix continuent de se faire entendre contre les classes de niveaux, mais aussi pour dénoncer le manque de moyens alloués à l’école publique. La seule réponse de Gabriel Attal et de Nicole Belloubet est leur autoritarisme. Les inspecteurs et inspectrices organisent d’ores et déjà des réunions et des formations pour expliquer comme faire l’infaisable : bloquons la machine ! Les appels des assemblées générales, avec pour mot d’ordre « Pas de retrait, pas de rentrée ! » se sont multipliés. Allons chercher les secteurs qui ne sont pas encore mobilisés ! Généralisons la lutte à toute l’éducation : il s’agit aussi de défendre nos biens communs.

Contre le tri scolaire, pour la défense de nos biens communs !

L’école publique est notre bien commun et permet, bon an mal an certes, une émancipation et une culture commune pour tous et toutes. Cependant la seule bonne volonté des personnels ne peut pas la faire tenir. Ça va craquer !

L’entêtement de Belloubet et d’Attal n’est pas qu’une affaire d’égo. Le projet est bien un tri scolaire et social qui prend sa source dans les groupes de niveaux et qui se finalisera avec le brevet couperet. C’est faux de dire qu’on arrivera aux mêmes attendus : finalement le groupe de niveaux faibles verra son avenir défini à 11 ans car il y aura une rupture d’égalité dans les contenus apportés. La fin de l’hétérogénéité jouera contre ceux et celles qui ont déjà des difficultés. Ce serait près d’un·e élève sur cinq qui n’aurait pas son brevet. Et des élèves moyens pourraient aussi le rater ! Ils et elles ne pourront pas forcément redoubler, ni ne pourront aller en lycée général, technologique ou professionnel. Les possibilités seront : aller en classe prépa seconde mais les places seront insuffisantes (une seule classe par académie et parfois dans le privé !), ou aller en apprentissage. A quinze ans le sort sera déjà scellé. Le gouvernement crée ainsi une manne pour la main-d’œuvre manquante dans de nombreux métiers manuels en tension. Rappelons que le lycée professionnel public propose une ouverture sur le monde, via les enseignements généraux. Or, avec les dernières réformes (réforme Blanquer, Transformation de la Voie Pro) les heures d’enseignements généraux ont diminué et des filières sont condamnées à fermer.

Locaux insuffisants ou inadaptés, manque de personnels AESH, manque de personnels en vie scolaire, présence d’amiante dans des écoles, assistant·es de service social scolaire sur plusieurs établissements…. Se battre pour des moyens, pour un plan d’urgence pour l’école c’est aussi lutter pour nos biens communs. C’est défendre une école publique qui doit permettre de s’émanciper et qui doit avoir pour principes l’égalité et l’inclusion.

Seule la lutte paie !

Les personnels, les élèves, les parents continuent de mettre la pression ! Des appels à la grève dès le retour des vacances ont émergé d’assemblées générales à Toulouse, en région parisienne ou encore à Lyon. Multiplions les actions : écoles mortes, manifestations… Rendons la lutte visible et populaire auprès des parents !

Bloquons la machine à trier par tous les moyens à notre disposition : boycott, refus de mettre en place les groupes de niveaux… Nous appelons l’ensemble des collègues à soutenir les dynamiques de lutte et à ne pas laisser les équipes de lettres et de maths ou les professeur·es des écoles seul·es.

Revendiquons un plan d’urgence : élaborons collectivement nos cahiers de doléances, ville par ville, et listons nos besoins pour offrir des conditions d’éducation dignes aux élèves !

Allons chercher les secteurs pour l’instant moins mobilisés comme les lycées pro ! Construisons, à la base, la grève reconductible !