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Dans l’éducation, comme ailleurs, on a toujours raison de se syndiquer ! Présentation du secteur éducation de la CNT-SO

Réformes nocives pour les élèves, conditions de travail qui se détériorent pour les personnels, précarisation toujours grimpante et attaque contre les statuts… Voilà le bilan de trop d’années d’attaques libérales contre l’école publique. Il va falloir se retrousser les manches pour inverser la tendance ! Une seule solution : la force collective ! Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

Qu’est devenue l’école publique après toutes ces années de politique libérale ?

Un lieu où les inégalités se renforcent et la sélection fait rage ; un lieu où la gestion managériale détruit nos droits et nos conditions de travail ; un lieu où la République devient la revendication d’une rhétorique nationaliste récurrente et insidieuse. Les réformes successives entraînent l’école toujours plus loin sur un modèle libéral, inégalitaire et autoritaire.

Que voulons nous qu’elle devienne ?

Une école solidaire à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination : une école émancipatrice, débarrassée de l’autoritarisme et de l’individualisme ! Une autre école qui s’inscrit dans un projet plus large de transformation sociale. Pour cette école, nous devons continuer à lutter contre les réformes antisociales et le sentiment d’impuissance qu’elles provoquent !

Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien de la CNT-Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

Un syndicat pourquoi faire ?

  • Ne pas rester isolé·e en cas de soucis avec sa hiérarchie !
  • Connaître ses droits… et en gagner d’autres !
  • Opposer à la résignation et au défaitisme la solidarité et la force collective !
  • Se former !
  • Réfléchir ensemble à une autre école, solidaire et émancipatrice !

Faire le choix de la CNT-Solidarité Ouvrière, c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme. Nos syndicats regroupent dans une structure unique les travailleur·euses de la maternelle à l’université, sans distinction de métiers ou de statuts. Personnels administratifs et agent·es, personnels d’enseignement et d’éducation : on travaille ensemble, on lutte ensemble ! Pour nous la lutte syndicale ne peut se restreindre à un seul secteur. Notre syndicat est interprofessionnel.

Indépendance et autogestion. Nous refusons les décharges du ministère, nous fonctionnons uniquement avec les cotisations des adhérent·es, les décisions sont prises en AG de syndicat, nos mandaté·es sont révocables.

Un outil de coordination aux services des luttes. C’est en luttant que nous obtiendrons de nouveaux droits !

Un syndicalisme révolutionnaire. Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi une autre école. Nous militons pour une école émancipatrice s’inscrivant dans un projet plus large de transformation sociale.

Alors concrètement on s’organise comment sur le terrain ?

Dans nos établissements, dans les circos ou les réseaux, réunissons nous sans distinction de statuts pour débattre et organiser ensemble la défense et l’amélioration de nos conditions de travail. Les moyens d’actions ne manquent pas : motions à destination de la hiérarchie ou des collectivités, occupations, grèves…

Les derniers gouvernements ont tout fait pour casser l’école publique et appliquer les principes libéraux à l’éducation : individualisation des parcours, remise en cause du collège unique, fin du bac national, réforme de la voie pro, processus de sélection par Parcoursup puis à l’université. La gestion managériale affecte tous les niveaux : mise en place du Pacte, loi Rilhac qui instaure une hiérachie intermédiaire dans les écoles, mise en concurrence des établissements et des collègues par les CLA dans le secondaire, démantèlement de l’éducation prioritaire, autoévaluation des équipes pédagogiques. Combattons ces logiques et ces dispositifs !

Il faut s’opposer à la précarisation toujours croissante des travailleur·euses de l’éducation : profs contractuel·les en alternance, job dating, gestion des AESH au sein des PIAL… Refusons les heures supplémentaires pour favoriser la création de postes ! Exigeons la titularisation de tous les personnels précaires ! Imposons des conditions salariales dignes pour tous les personnels de l’éducation !

La dérive managériale, ce sont aussi des injonctions et un contrôle permanent qui réduisent nos libertés pédagogiques et uniformisent nos pratiques : socle commun et livrets de compétences, évaluations nationales… Il est nécessaire de promouvoir des alternatives pédagogiques, coopératives, pour l’épanouissement des élèves : comme on disait jadis, il faut « éduquer pour émanciper », « instruire pour révolter » ! En ce sens nous participons régulièrement à l’organisation de stages ouverts à tous·toutes articulant questions pédagogiques et syndicales. Le syndicat est aussi un espace de formation !

Ces dernières années nous avons pu pointer du doigt les dérives autoritaires et managériales de l’institution :, répression des mouvements de lutte, harcèlement administratif de collègues et d’équipes militant·es etc. La force collective est la meilleure façon de les combattre !

Le droit syndical

Le panneau syndical : Premier contact avec le syndicalisme dans les services ou établissements, il vous permet de suivre l’actualité sectorielle ou interprofessionnelle et les différentes actions revendicatives en cours.

Les réunions : Dans le second degré, chaque personnel (syndiqué·e ou non) a le droit de participer, sur son temps de travail, à une heure d’information syndicale (HIS) par mois. Dans le 1er degré, une demi-journée d’information syndicale a lieu chaque trimestre (RIS). Les personnels peuvent aussi se réunir librement sur leurs lieux de travail, en dehors des heures de services.

Il est plus que nécessaire de participer à ces réunions en y donnant son avis, en partageant ses problèmes liés à son métier, pour y élaborer des revendications et des actions collectives.

Rappel : tous les personnels, titulaires ou précaires, ont le droit de participer aux réunions d’information syndicale, tout comme ils·elles ont le droit de se syndiquer, de faire grève. Il faut absolument soutenir les collègues précaires s’ils subissent une quelconque pression.

Les Assemblées générales à la base de nos luttes

Lors des mouvements revendicatifs, nous privilégions l’Assemblée Générale des personnels comme lieu de décision. Ouverte à tous les personnels, syndiqué·es ou non, elle offre la possibilité à chacun de s’exprimer et de participer pleinement à la lutte, et permet de prendre collectivement une décision. La base, les travailleurs et travailleuses, décide. Plus le nombre de grévistes est important à l’Assemblée Générale, plus elle est légitime. Les décisions qui en émanent doivent primer dans toute discussion avec ceux et celles « d’en haut ». C’est nous qui travaillons c’est nous qui décidons !