Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Le lycée professionnel encore et toujours dans le viseur : défendons-le, toutes et tous en grève le 12 décembre !

Le gouvernement souhaite que le lycée professionnel accompagne « mieux chaque élève dans la réussite de son diplôme mais aussi de son avenir ». En réalité, ce qui se poursuit c’est la casse en règle du lycée professionnel. La CNT-SO soutient l’appel de l’intersyndicale nationale de la voie pro et appelle les personnels à être massivement en grève le 12 décembre, ainsi qu’à préparer la suite du mouvement.

Un projet d’organisation de l’année de terminale bac inacceptable…

L’« organisation » (sic) prévue par le ministère serait désastreuse. Le parcours commun s’arrête à mi-mai avec 22 semaines de cours et non plus 26 comme aujourd’hui ; 6 semaines de stage. De mi-mai à juillet : individualisation des parcours avec d’un côté 6 semaines de stage en plus pour ceux·celles « souhaitant s’insérer dans l’emploi directement », de l’autre côté 6 semaines pour préparer à la poursuite d’étude, avec de la méthodologie ou encore le renforcement de compétences psychosociales… Carole Grandjean l’assure, le dispositif sera « flexible ». Un élève qui changerait d’avis pourra basculer d’un parcours à l’autre. Les élèves passeront leurs épreuves en mai sauf l’épreuve de Prévention Santé Environnement et l’oral de chef-d’œuvre passées fin juin. Les élèves du parcours stage en entreprise passeraient donc ces épreuves sans révision.

La ministre souhaite mettre le paquet sur les savoirs prétendus « fondamentaux » (français et mathématiques). Ils seraient en augmentation de 10 % mais à moyens constants évidemment… Attention arnaque : d’après C. Grandjean les élèves de terminale auraient « 1 heure et demie de cours en plus par semaine » ; ce qu’elle oublie de préciser c’est que cette « augmentation » d’1h30 est artificielle car effectuée sur 22 semaines et pas sur 26 comme actuellement. Ce que propose le ministère, c’est à nouveau une diminution des enseignements : encore moins d’école pour les élèves les plus fragiles au niveau scolaire.

tout comme l’ensemble des attaques contre la voie professionnelle !

Si le gouvernement souhaite accélérer les choses concernant la mesure 4 (organisation de l’année de terminale bac), nous rappelons que c’est sur l’ensemble de la « réforme » de la voie pro qu’il faut faire reculer le gouvernement ! Les 12 mesures (arnaque de l’enseignement des savoirs prétendus « fondamentaux » en groupes réduits sans financement sur la DGH, bureau des entreprises, gratification des stages…) visent à casser le lycée pro et le statut des personnels ! 12 mesures dont certaines ne sont applicables qu’avec le concours de signatures de pactes…

Le gouvernement a pour objectif pour 2026 la fermeture de 15% des places de formation actuelles décrétées « non-insérantes » et poursuit ainsi son désir de soumission du lycée pro aux intérêts des patronats locaux. Les élèves sont considéré·es comme de la simple chair à patron. Le gouvernement assume avec cynisme sa rupture avec le projet égalitaire de l’institution : le LP comme lieu d’émancipation des enfants de la classe ouvrière, avec possibilités de choix de formation, de poursuite d’étude. Du côté des personnels : plans sociaux à craindre ! En effet : diminution du volume d’enseignement + fermeture de filières = des postes en moins… Depuis une dizaine d’années les personnels de LP sont en insécurité permanente (sortie de l’éducation prioritaire pour certains établissements, réforme Blanquer, réforme Grandjean…) : les enseignant·es se sentent peu à peu privé·es du sens de leur métier.

La mobilisation avait été historique l’an passé et Grandjean avait reculé. La ministre vient de rétropédaler sur les épreuves : il y a encore peu, elles étaient prévues pour le mois de mars. Soyons à la hauteur des enjeux : la grève du 12 doit être massive ! Défendons une autre vision de la voie professionnelle ! Défendons nos statuts ! Soyons toutes et tous en grève le 12 décembre et, en HIS et dans les assemblées générales, préparons la suite du mouvement !

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

AESH : face au mépris, toutes et tous en grève le 3 octobre 2023 !

La lutte des AESH continue ! Elle continue car en ce qui concerne les salaires, statuts et conditions de travail, le compte n’y est toujours pas !

La nouvelle grille de rémunération (indice à 366), la revalarosation de 1,5% au 1er juillet 2023, la nouvelle indemnité de fonctions de 1529 euros bruts par an, la future prime pouvoir d’achat exceptionnelle ne suffiront pas à vivre dignement en période d’inflation et de vie chère.

Les craintes sont nombreuses et légitimes depuis les annonces de Macron sur une éventuelle fusion des métiers AED et AESH avec la création d’un statut d’ARE. Si nous les laissons faire cela ne présagerait que suppressions de postes et surcharge de travail.

Le ministère fait de l’inclusion à l’école une priorité parait-il. Nous répondons qu’accompagner les élèves les plus fragiles c’est un vrai métier et ça nécessite des moyens ! Les PIAL permettent de regrouper moins de personnels qu’on peut ainsi flexibiliser au maximum. Les personnels accompagnants devraient avant tout s’inscrire dans le temps et sur des lieux bien définis : nous voulons le retour de l’accompagnement individuel.

Seule la lutte paie !

Après les mobilisations (notamment par la grève) de ces dernières années, nous avons obtenu la CDIsation des AESH qui cumulent trois ans d’ancienneté. Ne nous arrêtons pas là ! Il faut continuer le combat pour obtenir un véritable statut de la fonction publique, des salaires dignes et des conditions de travail décentes ! 

Avec la CNT-SO, ensemble nous revendiquons :

Un véritable statut de la fonction publique. La titularisation sans condition d’ancienneté, ni de nationalité de tous·tes les AESH.

Une augmentation des salaires. La garantie de l’accès aux mêmes primes que les autres personnels.

Des créations de postes à hauteur des besoins pour répondre aux enjeux d’une politique pour une école vraiment inclusive. La création de postes de remplacant·es.

La garantie d’un temps plein si désiré. Un temps plein équivalent à 24 h d’accompagnement.

L’abandon des PIAL et du principe de mutualisation.

Des formations qualifiantes : en initiale, et, par la suite, en continue sur le temps de travail.

La création de places et de postes dans les établissements médico-sociaux à hauteur des besoins.

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Éducation : Réforme des retraites, salaires, réforme de la voie pro… Toutes et tous en grève le 6 juin !

Si l’exceptionnelle mobilisation qui dure depuis plusieurs mois semble avoir marqué un arrêt, les casserolades à chaque déplacement d’un membre du gouvernement en témoignent : nous ne voulons toujours pas travailler deux ans de plus ! SNU sur le temps scolaire, pacte et revalorisations salariales inacceptables, réforme de la voie pro… Ce ne sont pas les raisons qui manquent aux personnels de notre secteur de reprendre le chemin de la grève et de la rue.