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Grève le 13 mai – Austérité, casse de l’école et des services publics : donnons-nous les moyens d’inverser la tendance !

La CNT-SO relaie l’appel à la grève dans la fonction publique le 13 mai. Austérité, manque de moyens, réformes néfastes : les raisons de se mobiliser sont nombreuses. Nous pensons néanmoins que les personnels auraient tout intérêt à repenser les stratégies de lutte.

Mobilisons-nous contre la casse des services publics !

Le gouvernement prévoit une coupe budgétaire (à la tronçonneuse) de 40 milliards d’euros pour l’année prochaine. Où trouver l’argent ? Dans les poches des travailleur·euses apparemment, puisque les agent·es de la fonction publique doivent encaisser une baisse de l’indemnisation des congés maladie ordinaires et la suppression de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA).

Plus d’austérité, des salaires indignes, des métiers de moins en moins attractifs, toujours plus de précarité pour les contractuel·les : les conditions de travail des agent·es de la fonction publique ne risquent pas de s’améliorer, les services publics ne risquent pas de répondre correctement aux besoins des usagers et usagères ! Il faut inverser la tendance et se mobiliser.

Concernant notre secteur, la casse de l’école publique se poursuit : la carte scolaire annoncée pour la rentrée 2025-2026 prévoit 5000 fermetures de classes et 470 suppressions de postes dans le premier degré. Manque de moyens, réformes maltraitantes, »Choc des savoirs » (même édulcoré), etc., les raisons sont nombreuses pour que le secteur de l’éducation se mobilise.

L’enseignement supérieur et la recherche voient leur budget amputé de plusieurs centaines de millions d’euros alors que le service public de l’ESR est sérieusement menacé par la politique libérale du gouvernement (acte II autonomie des universités, COMP100%).

Le gouvernement n’a qu’un seul cap, celui de l’austérité, et pourtant, des moyens il y en a, les appels au réarmement le prouvent. Lorsqu’il s’agit de prendre des postures martiales l’État sait parfaitement où trouver les recettes nécessaires. Nous savons où chercher nous aussi afin de renforcer nos services publics : dans la rente capitaliste.

Si la CNT-SO partage les revendications des autres organisations :

– suppression de tout jour de carence

– suppression de la baisse de l’indemnisation du congé maladie ordinaire

– rétablissement de la GIPA, revalorisation du point d’indice

– création massive de postes de titulaires et renforcement des services publics avec un maillage territorial fort

– retraite à 60 ans

…nous divergeons sur la stratégie à adopter pour obtenir satisfaction.

Quelle stratégie pour gagner ?

Le 5 décembre 2024, la grève avait été une réussite dans notre secteur, nous avions de bonnes cartes en main et il aurait fallu pousser pour gonfler la mobilisation et amplifier le rapport de force. Mais depuis on enchaîne les appels plus ou moins vagues à des « journées d’action ». C’est un travail de longue haleine mais il faut réussir à convaincre nos collègues qu’un seul jour de grève ne suffira pas.

La réponse du mouvement social aux politiques austéritaires et réactionnaires doit toujours être autonome et ne doit pas tomber dans le légitimisme ou l’attentisme institutionnel. Il ne doit pas non plus courir sans cesse après les partis de gauche : ne comptons que sur nous-mêmes ! C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons : sur nos lieux de travail organisons-nous, (ré)activons nos outils de luttes (assemblées générales, caisses de grève…) et construisons la mobilisation à la base. Un mouvement fort et unitaire sera nécessaire dès la rentrée prochaine !

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Contre la casse de l’école publique et les politiques austéritaires : mobilisons-nous !

La casse de l’école publique se poursuit !

Les mesures budgétaires imposées par ce gouvernement qui a pour cap l’austérité constituent une véritable saignée pour l’école publique. Et les 40 milliards « d’efforts » dernièrement demandés font craindre le pire. 

La carte scolaire annoncée pour la rentrée 2025-2026 prévoit 5000 fermetures de classes et 470 suppressions de postes dans le premier degré. Le gouvernement se justifie avec l’argument de la baisse démographique. Nous proposons, justement, de profiter de cette baisse démographique dans certains départements pour baisser les effectifs par classe. Par austérité encore, le Ministère met fin au régime dérogatoire de direction mis en place depuis 1982 à Paris. Et pourtant des moyens il y en a, les appels au réarmement le prouvent. Lorsqu’il s’agit de prendre des postures martiales l’État sait parfaitement où trouver les recettes nécessaires. Nous savons où chercher nous aussi afin de renforcer nos services publics : dans la rente capitaliste.

Le tri social et scolaire… dès la maternelle ?

Le gouvernement persiste dans sa politique éducative réactionnaire. La mise en place de groupes de niveaux au collège (parution au Journal officiel au début du mois d’avril), sous couvert d’améliorer les apprentissages, ne fait que renforcer le tri social et scolaire. Partout où cela s’est mis en place, c’est un constat d’échec pour les équipes et les élèves. Au détour d’une interview, Élisabeth Borne, propose désormais de sensibiliser les enfants à leur orientation professionnelle dès la maternelle, mais pourquoi pas avant de naître tant qu’on y est ? L’enfance semble jetée en pâture : affaire Bétharram, Aide sociale à l’enfance sans moyens… Lorsqu’il ne s’agit pas de leur progéniture, les dominant·es n’auront jamais de pitié pour la jeunesse qu’elle souhaite soumise et dominée. Pour nous, l’école publique doit offrir un cadre protecteur et émancipateur et non pas autoritaire et inégalitaire ! 

Organisons-nous, mobilisons-nous !

Pour stopper la destruction de l’école publique, pour contrer les politiques austéritaires, la casse de nos métiers et les réformes qui brutalisent élèves, familles, usager·ères et personnels, pour des salaires et des conditions de travail dignes, pour des moyens à hauteur des besoins… Mais un seul jour de grève ne suffira pas. Dans nos services, dans nos salles de profs, organisons nous, (ré)activons nos outils de luttes (assemblées générales, caisses de grève…). N’attendons pas que des appels à des journées d’actions plus ou moins vagues tombent du ciel. Il faut construire la mobilisation à la base ! Par exemple, les personnels des Bouches-du-Rhône s’organisent pour « Plan d’urgence dans le 13 » avec une (première) journée de grève le lundi 28 avril. 

L’école et les services publics, déjà très fragilisés, sont en grand danger si ses défenseurs et défenseuses ne réagissent pas : c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons et certainement pas la minorité séparatiste qui déteste le partage ! Construisons l’unité qui permettra d’inverser la tendance !

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C’est quand la prochaine grève ?

Nous voilà guère plus avancé·es qu’en décembre dernier : avec Bayrou et Borne aux manettes, la descente aux enfers va continuer pour les personnels et usager·ères de l’Éducation ! La seule perspective pour ne pas subir va être de reprendre le chemin d’une mobilisation massive comme l’avait laissé envisager la journée réussie du 5 décembre.

L’essentiel des attaques sur nos droits et autres mesures austéritaires sont toujours là, malgré des reculs gouvernementaux :

  – Attaques sur nos revenus et la protection sociale : indemnisation des arrêts maladie de courte durée porté à 90%, gel du point d’indice et non-reconduction de la prime GIPA pour la 2ème année consécutive. 

Budget d’austérité.  Le gouvernement a renoncé à la suppression de 4000 postes d’enseignant·es mais, ce fruit de notre mobilisation a été détourné dans un marchandage politicien permettant l’adoption d’un budget austéritaire sans précédent avec une coupe de 34 milliards d’euros dans les dépenses publiques (24 milliards pour l’État, 2 milliards pour les collectivités territoriales et 8 milliards pour la Sécurité sociale).

Dans l’éducation, cela se traduit par la perte de 470 ETP enseignant dans le 1er degré et des créations insuffisantes dans le second degré (324 ETP enseignant) au regard des besoins. Le budget est en baisse de 50 millions avec probablement une fin d’année « à l’os » comme nous venons de connaître en 2024. Par ricochet, l’austérité sur nos collectivités de rattachement aura aussi un impact (bâti scolaire, entretien, action culturelle…). 

La politique éducative inégalitaire et réactionnaire continue :

La résistance (même passive) des personnels en collège, tout autant que la réalité, ont mis un sérieux coup de frein aux mesures du « choc des savoirs ». Les groupes de niveaux ne seront pas étendus en 4° et 3°, le brevet ne sera pas un couperet pour l’orientation. Il reste à abattre désormais ce qu’il reste de ces dispositifs auxquels nous avons toujours été opposé·es, tout comme les réformes de l’ère Blanquer qui nous pourrissent la vie au quotidien (Parcours sup’, réforme des lycées, réorganisation de la term voie pro…). Il est temps de reprendre le chemin pour une école émancipatrice qui permette d’accompagner et former tous·tes les élèves sans exclusion(s) !

Seule la lutte paiera !

C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. 

Mais comme un mouvement social, ça ne tombe pas du ciel et encore moins du siège des directions syndicales, il va falloir entreprendre un travail de re-mobilisation par la base. A ce titre, la CNT-SO apporte son soutien à toutes les initiatives de lutte prises localement, comme l’appel à la grève du premier degré pour le 11 février sur Paris.

Construisons la lutte sur des bases revendicatives claires et unifiantes : refus des politiques d’austérité et défense des services publics, refus des politiques réactionnaires et sélectives à l’école, amélioration des conditions de travail et hausse des salaires.

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Pass culture coupé: encore une décision cynique et brutale !

Vendredi, un vent de panique a peu à peu envahi les établissements scolaires : la part collective du pass culture est en effet brutalement coupée d’ici la fin de l’année scolaire, car l’Etat a décidé d’en récupérer une partie. En effet le budget prévu était de 97 millions, il a été décidé sous la pression de la Cour des comptes qu’il n’y aurait plus que 72 millions et encore, il faudra attendre septembre où 22 millions seront à disposition. Et ce, sans crier gare. 

Cela implique donc que de nombreux projets mis en place par les équipes enseignantes et les référent.es culture tombent à l’eau. En bout de chaine, c’est aussi une déflagration pour le secteur culturel déjà impacté par des politiques d’austérité. 

La part collective du pass culture sert à financer des projets culturels, artistiques, mémoriels dans les établissements mais aussi au sein de structures culturelles. Les budgets des établissements étant déjà très contraints et les dotations diverses très diminuées, les collectivités territoriales ayant réduit leur part culturelle, des projets sont purement abandonnés. 

Les élèves déjà éloigné.es des centre-villes et de la culture légitime de par leur origine sociale ou géographique, comme celles et ceux de REP ou de milieux ruraux sont particulièrement touché.es. 

C’est une gestion brutale et autoritaire encore une fois de l’Education nationale qui survient là. Rappelons-le, c’est une question d’émancipation par la culture et d’ouverture d’esprit qui est ici remise en cause, c’est une démocratisation culturelle qui est entravée et des élèves qui en sont privés. 

C’est aussi un mépris des équipes pédagogiques et des enseignant.es qui ont dû prendre du temps pour monter des projets pour leurs élèves et pour comprendre l’usine à gaz de la plateforme numérique Adage. Cette plateforme a privatisé l’accès à de l’argent public, a généré des profits pour son propriétaire et a été ouverte sans politique culturelle claire ni démocratique. Il aurait fallu allouer des budgets fléchés aux établissements scolaires dans le cadre de l’autonomie. Encore une riche idée libérale de Macron lancée en 2021. 

Par ailleurs, dans une trumpisation inquiétante, la ministre de la culture a annoncé que l’un des spectacle son et lumière du Puy du Fou était lui éligible au pass culture. C’est scandaleux. Le copinage et la collusion sont ici à l’oeuvre, car Macron n’a jamais caché son soutien à cette entreprise issue des milieux très conservateurs catholiques vendéen. C’est bien révélateur : la culture commune et sa démocratisation sont réduites à peau de chagrin, mais le divertissement clinquant, anti-révolutionnaire et réactionnaire est lui « open bar ». 

Face à cet énième mépris, mobilisons-nous ! 

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Actualités - Luttes Premiere Page Santé et sécurité au travail

Stage intersyndical: Agir contre l’amiante dans l’Éducation Nationale

Après avoir respectivement organisé des stages sur la question de l’amiante, les syndicats CNT-SO Éducation 13 , SUD éducation 13, CGT-Educ’action 13 et la FSU-SNUipp13 proposent une nouvelle vague de formation et de lutte contre l’amiante en organisant un nouveau stage le 7 Mars 2025 à Marseille afin de répondre aux préoccupations légitimes des personnels. Ce stage sera co-organisé avec l’Association des Victimes de l’Amiante dans l’Éducation Nationale (AVALE 13).

D’ici à 2025, l’amiante pourrait provoquer 100 000 morts en France. Mais combien parmi les personnels de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la recherche ? Entre 1998 et 2017, au moins 20 personnels contractent un mésothéliome pleural par an (source : Santé Publique France). Ce chiffre est largement minoré par la sous-déclaration des maladies provoquées par l’amiante, qui de surcroît se déclenchent après des dizaines d’années de latence. Et surtout le risque n’est pas pris en compte et l’Éducation Nationale comme les collectivités territoriales s’assoient régulièrement sur leurs obligations légales. Quelques données montrent que le sujet de l’amiante a toutes les caractéristiques de la bombe à retardement sanitaire :

  • En 2016, 85% des écoles et établissements scolaires ont été construits avant 1997, date de l’interdiction de l’amiante en France et sont donc concernés par ce risque.
  • 1/3 des établissements les Dossiers Techniques Amiante (DTA), pourtant obligatoires, ne sont pas présents. Parmi les 70 % des écoles et établissements où ce dossier existe, 40% n’étaient pas actualisés depuis 2013.
  • Dans ces écoles et établissements, 80% de lycées professionnels, 77% des lycées généraux et technologiques, 73 % des collèges et 38 % des écoles contiennent toujours de l’amiante.
  • Si les travaux de désamiantage ne sont pas faits, il y a pire encore : quand d’autres travaux sont effectués, il n’y aucune prise en compte de l’amiante alors même que les travaux la rende volatile et exposent personnels et élèves. Or, souvent, les Repérages Avant Travaux pourtant eux aussi obligatoires, ne sont pas effectués ou sont parcellaires. Là encore, lorsqu’ils sont présents, nous n’avons aucune assurance qu’ils soient réalisés par un organisme compétent.

Il est donc particulièrement important que les personnels mais aussi les usager-es s’emparent de cette question et imposent à l’administration de l’Éducation Nationale et des collectivités locales de mettre en place une vraie politique de prévention sanitaire sur le sujet. Face à l’amiante dans l’Éducation Nationale, il est urgent d’agir.

Programme provisoire (plus d’info à venir) :

  • Amiante du produit miracle au scandale sanitaire
  • Comment savoir s’il y a de l’amiante dans mon établissement ?
  • Comment obtenir le DTA de mon école ou établissement ?
  • Comment lire un DTA ?
  • Pourquoi m’informer et informer sur la présence de l’amiante ?
  • Que faire face à une maladie liée à l’amiante ?
  • Comment agir collectivement et syndicalement dans l’Éducation Nationale ?
  • Atelier d’étude et d’analyse des DTA des participant-es au stage

IMPORTANT : date limite de demande de congé pour formation syndicale : le 7 février 2025.

INSCRIPTIONS:

Pour s’inscrire, deux étapes :

1- Je m’inscris auprès du syndicat en remplissant le formulaire en cliquant sur le lien suivant : formulaire d’inscription

2- J’envoie ma demande de congé de formation auprès de la hiérarchie, DASEN pour le 1er degré ou Recteur pour le 2nd degré. Des modèles à compléter sont disponibles en pièce-jointe de cet article.

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AESH, AED, des missions différentes mais les mêmes galères : toutes et tous en grève le 16 janvier !

La CNT-SO soutient la grève des Accompagnant⋅es des élèves en situation de handicap (AESH) et des personnels de vie scolaire (AED, AP et APS).

Face au mépris des personnels, face au mépris des élèves : seule la lutte paiera !

La lutte des AESH continue car en ce qui concerne les salaires, statuts et conditions de travail, le compte n’y est toujours pas ! Le ministère fait de l’inclusion à l’école une priorité parait-il. Nous répondons qu’accompagner les élèves les plus fragiles c’est un vrai métier et ça nécessite des moyens ! Les PIAL permettent de regrouper moins de personnels qu’on peut ainsi flexibiliser au maximum. Les personnels accompagnants devraient avant tout s’inscrire dans le temps et sur des lieux bien définis : nous voulons le retour de l’accompagnement individuel.

Après les mobilisations (notamment par la grève) de ces dernières années, la CDIsation des AESH qui cumulent trois ans d’ancienneté a été obtenue. Ne nous arrêtons pas là ! Il faut continuer le combat pour obtenir un véritable statut de la fonction publique, des salaires dignes et des conditions de travail décentes !

Avec la CNT-SO, ensemble, nous revendiquons pour les AESH :

  • Un véritable statut de la fonction publique. La titularisation sans condition d’ancienneté, ni de nationalité de tous·tes les AESH.
  • Une augmentation des salaires. La garantie de l’accès aux mêmes primes que les autres personnels.
  • Des créations de postes à hauteur des besoins pour répondre aux enjeux d’une politique pour une école vraiment inclusive. La création de postes de remplacant·es.
  • La garantie d’un temps plein si désiré. Un temps plein équivalent à 24 h d’accompagnement.
  • L’abandon des PIAL et du principe de mutualisation.
  • Des formations qualifiantes : en initiale, et, par la suite, en continue sur le temps de travail.

Sous-payé·es, souvent méprisé·es, nous, personnels de vie scolaire (AED, AP, APS), sommes pourtant indispensables au fonctionnement des établissements scolaires. Mauvaise paie, CDD, pression des chefs : notre situation nous rappelle chaque jour que notre ministère se comporte comme n’importe quel autre employeur… Stop au mépris et à l’exploitation ! Les personnels de « vie sco » se rebiffent et ces dernières années les grève se sont multipliées, tout comme les collectifs locaux de lutte.

Les moyens baissent pour l’Éducation et donc les dotations pour les services de vie scolaire également. Notre charge de travail s’accentue. Trop souvent nous subissons pression, mépris et chaque fin d’année rime avec peur du non-renouvellement. Nous avons à présent accès au CDI mais n’oublions pas que rien n’oblige les directions à le proposer !

Nous subissons de plein fouet l’inflation et les galères de la vie chère. A propos des primes REP et REP+ si nous exerçons dans un établissement relevant de l’éducation prioritaire nous touchons une prime, mais celle-ci, tout comme pour nos collègues AESH, est inférieure à celle touchée par les autres professions !

Avec la CNT-SO, ensemble, nous revendiquons pour les personnels de vie scolaire :

  • la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tous·tes les AED dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
  • l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ; un salaire minimum à 2200 euros bruts
  • l’accès aux primes et indemnités dans les mêmes conditions et aux mêmes montants que ceux fixés pour les autres personnels (notamment l’indemnité REP/REP+) ;
  • la baisse du temps de travail, pour un temps plein à 32h ;
  • le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
  • la création de brigades de remplacement ;
  • l’accès à une formation initiale et continue, sur le temps de service ;
  • le droit à la mobilité, inter-académique et intra-académique.

AESH, AED, AP… nous vivons les mêmes galères : salaires de misère, conditions de travail dégradées… Soyons côte à côte dans la lutte !

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2025 : dans l’éducation, on s’organise, on se syndique !

Réformes nocives pour les élèves, conditions de travail qui se détériorent pour les personnels, précarisation toujours grimpante et attaque contre les statuts… Voilà le bilan de trop d’années d’attaques libérales contre l’école publique. Il va falloir se retrousser les manches pour inverser la tendance ! Une seule solution : la force collective !

Un syndicat pourquoi faire ?

  • Ne pas rester isolé·e en cas de soucis avec sa hiérarchie !
  • Connaître ses droits… et en gagner d’autres !
  • Opposer à la résignation et au défaitisme la solidarité et la force collective !
  • Se former !
  • Réfléchir ensemble à une autre école, solidaire et émancipatrice !

Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

Pour la présentation complète du syndicat : c’est ici.

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Après le 5 Décembre, continuons à nous mobiliser pour défendre nos intérêts et les services publics!

La grève du 05 décembre a été puissante dans notre secteur mais nous savons déjà qu’une journée, même réussie, ne suffira pas.

Quel que soit le gouvernement, ou son absence momentanée, sans rapport de force, nous continuerons à subir les politiques anti-sociales et réactionnaires. Alors on pousse ! La CNT-SO soutient toutes les initiatives de lutte des prochaines semaines.

La dernière allocution télévisée de Macron nous le rappelle, la censure du gouvernement Barnier ne change rien : l’objectif est toujours de s’accrocher au pouvoir pour imposer une politique au service des plus riches et des entreprises. S’il ne s’agit que d’une question de casting, pas de raison que ce qui nous a poussé dans la rue évolue : austérité, casse de la protection sociale et des services publics, retraites, salaires, précarité… N’oublions pas qu’une des hypothèses actuelles est la reconduite pour l’année prochaine du budget 2024 qui comportait déjà par exemple la suppression de 2500 postes d’enseignant-es…

Face à ce mur et ce déni de nos réalités, nous devons continuer à mobiliser! Dans de nombreuses assemblées générales, a émergé la volonté de poursuivre l’action la semaine prochaine autour des dates des 10, 11 et 12 décembre.

Nous avons une bonne opportunité, pour relancer nos luttes, autour de ce calendrier qui concentre plusieurs autres mobilisations sociales : mobilisation cheminote contre la casse du fret public, mobilisations contre les plans sociaux à répétition notamment dans l’industrie et la grande distribution… Nous savons que c’est aussi dans la convergence que se construit le rapport de force!

La chute du gouvernement ne doit pas nous pousser à l’attentisme, nous pouvons profiter de la position de faiblesse du pouvoir englué dans la crise politique, c’est même une nécessité ! La situation va être encore propice à tous les opportunismes politiques, contraires à nos intérêts. Le glissement autoritaire et réactionnaire peut encore s’accentuer et la situation peut profiter à l’extrême droite toujours en embuscade.

C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut.

Construisons la mobilisation sur des bases revendicatives claires et unifiantes : refus des politiques d’austérité et défense des services publics, refus des politiques réactionnaires et sélectives à l’école, amélioration des conditions de travail et hausse des salaires.

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Budget 2025 : refusons cette énième cure d’austérité !

Après la suppression de 4000 postes dans l’Éducation nationale principalement dans le 1er degré, mettant encore plus à mal le service public d’enseignement, c’est à l’ensemble des fonctionnaires que le gouvernement Barnier s’attaque.

En effet dans le cadre du budget 2025 le gouvernement Barnier projette de faire des économies à hauteur de 174 à 289 millions d’euro de la manière suivante : le jour de carence pour arrêt maladie serait étendu à trois jours ; les trois premiers mois d’arrêt maladie ordinaire seraient amputés de 10 % de salaire ; la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) ne serait pas reconduite.

C’est un calcul cynique et injuste car le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, après avoir détruit la politique du logement, confond avec mauvaise foi et sciemment les absences de droit, l’absentéisme et les arrêts maladie. De plus, dans le privé ces trois jours de carence sont très souvent pris en charge, ce qui ne sera pas le cas dans la Fonction publique. Ça va coûter de l’argent aux fonctionnaires de tomber malade ou d’avoir un accident de travail !

C’est non seulement détruire les conditions de travail des personnels de l’Éducation nationale mais c’est aussi attaquer la prise en charge de leur santé. Rappelons également que notre secteur est féminisé à 70 % et ces mesures iniques s’ajouteraient aux inégalités professionnelles déjà endurées par les femmes. Elles prennent par exemple des absences de droit pour garde d’enfant malade davantage que les hommes et la spécificité de leur santé est peu prise en considération par l’employeur (endométriose, cancer du sein pour une femme sur huit).

C’est aussi une politique de santé publique désastreuse : nous prendrons davantage le risque de travailler malade et de propager des infections sur le lieu de travail affaiblissant leur propre santé. Les politiques managériales de plus en plus violentes dans l’Éducation nationale, les conditions de travail dégradées (classes surchargées, heures supp imposées…) augmentent les risques psycho-sociaux largement sous-estimés et peu pris en charge.

Par ailleurs, l’austérité qui frappera les collectivités locales aura forcément des conséquences néfastes sur les budgets de fonctionnement des collèges et lycées et qui impactera la rénovation du bâti, les actions de prévention, certaines activités pédagogiques.

Avec cette énième cure d’austérité le gouvernement Barnier attaque les services publics pourtant censés être garant d’une égalité d’accès à l’éducation, aux soins…

Ce n’est pas aux personnels de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs avec leurs politiques au service des plus riches. C’est dès maintenant qu’il faut construire la mobilisation pour l’empêcher, plutôt que sous le choc des dotations, cartes scolaires et budgets catastrophiques dans quelques mois… Ensemble, revendiquons :

– l’abandon de ces trois mesures dans le cadre du budget 2025

– l’abandon du jour de carence en cours actuellement

– la hausse du point d’indice à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires

– un plan d’urgence pour l’École (moyens humains et financiers)

– la redistribution des richesses pour un plan d’urgence pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes : recrutements et titularisations, maintien d’un maillage territorial fort

– l’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993

– l’abandon du projet de rémunération au mérite dans la Fonction publique

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Le gouvernement veut la mort des services publics : non à l’austérité !

Après la suppression de 4000 postes dans l’Éducation nationale principalement dans le 1er degré, mettant encore plus à mal le service public d’enseignement, c’est à l’ensemble des fonctionnaires que le gouvernement Barnier s’attaque. 

En effet dans le cadre du budget 2025 le gouvernement Barnier projette de faire des économies à hauteur de 174 à 289 millions d’euro de la manière suivante :     

– le jour de carence pour arrêt maladie serait étendu à trois jours

– les trois premiers mois d’arrêt maladie ordinaire seraient amputés de 10 % de salaire

– la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) ne serait pas reconduite

C’est un calcul cynique et injuste car le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, après avoir détruit la politique du logement, confond avec mauvaise foi et sciemment les absences de droit, l’absentéisme et les arrêts maladie. De plus, dans le privé ces trois jours de carence sont très souvent pris en charge, ce qui ne sera pas le cas dans la Fonction publique. Ça va coûter de l’argent aux fonctionnaires de tomber malade ou d’avoir un accident de travail !

C’est non seulement détruire les conditions de travail des fonctionnaires pri·ses pour cibles, en cherchant à cliver les travailleur·euses, mais c’est aussi attaquer la prise en charge de leur santé. Rappelons également que la fonction publique est féminisée à 60 % et ces mesures iniques s’ajouteraient aux inégalités professionnelles déjà endurées par les femmes. Elles prennent par exemple des absences de droit pour garde d’enfant malade davantage que les hommes et la spécificité de leur santé est peu prise en considération par l’employeur (endométriose, cancer du sein pour une femme sur huit).

C’est aussi une politique de santé publique désastreuse car les fonctionnaires prendront davantage le risque de travailler malade et de propager des infections sur le lieu de travail et face au public, affaiblissant leur propre santé….et celle du public. Les politiques managériales de plus en plus violentes dans les services publics augmentent les risques psycho-sociaux largement sous-estimés et peu pris en charge.

En attaquant les fonctionnaires, le gouvernement Barnier attaque en fait et cherche à détruire le service public pourtant garant d’une égalité de services pour tous et toutes. 

Ce n’est pas aux fonctionnaires de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs avec leurs politiques au services des plus riches. Au contraire, nous revendiquons :

– l’abandon de ces trois mesures dans le cadre du budget 2025

– l’abandon du jour de carence en cours actuellement

– la hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires

– la redistribution des richesses pour un plan d’urgence pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes : recrutements et titularisations, maintien d’un maillage territorial fort 

– l’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993

– l’abandon du projet de rémunération au mérite