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2025 : dans l’éducation, on s’organise, on se syndique !

Réformes nocives pour les élèves, conditions de travail qui se détériorent pour les personnels, précarisation toujours grimpante et attaque contre les statuts… Voilà le bilan de trop d’années d’attaques libérales contre l’école publique. Il va falloir se retrousser les manches pour inverser la tendance ! Une seule solution : la force collective !

Un syndicat pourquoi faire ?

  • Ne pas rester isolé·e en cas de soucis avec sa hiérarchie !
  • Connaître ses droits… et en gagner d’autres !
  • Opposer à la résignation et au défaitisme la solidarité et la force collective !
  • Se former !
  • Réfléchir ensemble à une autre école, solidaire et émancipatrice !

Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

Pour la présentation complète du syndicat : c’est ici.

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Toutes et tous en grève le 5 décembre ! Et après on s’organise jusqu’à la victoire !

Face aux attaques du gouvernement, la CNT-SO relaie l’appel de l’intersyndicale éducation et appelle à construire les bases d’un mouvement fort qui permettra de faire reculer le gouvernement.

Une énième cure d’austérité

                Le gouvernement Barnier prévoit de faire des centaines de millions d’euros d’économie sur notre dos, au détriment de nos conditions de travail, de notre santé et des usager·ères des services publics. Aux manettes de ce projet austéritaire, le ministre de la Fonction publique, admirateur du trumpiste Elon Musk prévoit : le passage d’un à trois jours de carence pour arrêt maladie ; la baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie ; la fin de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) et le gel du point d’indice pour 2024. Rappelons que les femmes sont majoritaires dans la fonction publique. Ces mesures s’ajouteraient aux inégalités professionnelles déjà endurées par elles : elles prennent par exemple des absences de droit pour garde d’enfant malade davantage que les hommes et la spécificité de leur santé est peu prise en considération par l’employeur.

                Kasbarian est bien décidé à poursuivre les attaques contre les fonctionnaires, leur statut, pour mieux démanteler les services publics.

                Ces attaques contre les personnels viennent s’ajouter aux mesures structurelles déjà en balance pour le budget 2025. Dans l’Éducation cela sera 4000 suppressions de postes en 2025, principalement dans le premier degré, des coups de rabot sont à prévoir sur les budgets directs et, par ricochet, il y aura un impact de l’austérité sur nos collectivités de rattachement (bâti scolaire, entretien, action culturelle…). Du côté de l’enseignement supérieur et de la recherche le budget devrait subir une coupe de 550 millions d’euros par rapport au précédent. 

                Attaques sur nos statuts, dégradation de nos conditions de travail, tri social et scolaire des élèves, manque criant de moyens partout… Ne les laissons plus détruire l’Éducation publique !

Et pourtant, de l’argent il y en a…

                …dans les poches du patronat ! Depuis quelques années, les cours boursiers, les profits des entreprises et dividendes des actionnaires sont en hausse records. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser les personnels. Ce n’est pas aux personnels de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs.

De la maternelle à l’université, dans l’unité !

                Un mouvement social ça ne tombe pas du ciel alors il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation. Rassemblons-nous dans les assemblées générales, dans les réunions syndicales, (ré)activons les caisses de grève pour les collègues les plus précaires. C’est nous, enseignant·es, AED, AESH, personnels santé-sociaux, personnels BIATSS, etc. qui faisons fonctionner les services. C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui pouvons décider de bâtir un mouvement fort. C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut.

                Si la grève du 5 décembre doit être massive, une seule date ne suffira pas : le mouvement devra s’inscrire dans la durée pour être victorieux !

Ensemble, revendiquons :

– l’abandon de ces trois mesures dans le cadre du budget 2025

– l’abandon du jour de carence en cours actuellement

– la hausse du point d’indice à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires

– un plan d’urgence de la maternelle à l’université (moyens humains et financiers)

– la redistribution des richesses pour un plan d’urgence pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes : recrutements et titularisations, maintien d’un maillage territorial fort

– l’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993

– l’abandon du projet de rémunération au mérite dans la Fonction publique

Matériel de mobilisation :

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25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

La CNT-SO appelle à rejoindre les initiatives organisées du 23 au 25 novembre dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes (25 novembre).

Soyons uni·es et montrons notre solidarité avec toutes celles qui subissent des violences patriarcales aux quatre coins du monde. Malgré la libération de la parole des victimes ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme au travail : harcèlement, agressions, emprise, contrôle coercitif, culture du viol, féminicides… En France, en 2023, 103 femmes ont été assassinées par leurs conjoints ou ex-conjoints. Au 20 novembre 2024, le collectif Nous Toutes en compte 122.

Dans le secteur de l’éducation, les femmes sont surreprésentées parmi les emplois les plus précarisés (à titre d’exemple, plus de 90% des AESH sont des femmes) : la conséquence c’est la pauvreté et la multiplication des boulots pour joindre les deux bouts. L’Éducation nationale n’échappe évidemment pas non plus aux violences sexistes et sexuelles. Le ministère ne remonte aucun chiffre mais les enquêtes plus générales montrent que le lieu de travail est le deuxième lieu de violences sexistes et sexuelles. Travaillant au contact du public, les femmes fonctionnaires sont particulièrement exposées aux insultes sexistes. Dans les faits, ce qui est prévu par la Circulaire du 9 mars relative à la lutte contre les VSS dans la fonction publique (Axe 1 : informer/sensibiliser, traiter les situations de VSS, Axe 2 : protéger et accompagner les victimes, Axe 3 : sanctionner les auteurs de VSS) est peu ou pas mis en place.

Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce ! C’est tout un système social basé sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Dans notre secteur, dès maintenant, il faut se mobiliser :

– Pour le droit de travailler dans des conditions sécurisantes : sans harcèlement, sans violences sexistes et sexuelles. Pour plus de moyens pour la lutte contre les VSS.

– Pour un investissement massif dans l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, à l’égalité filles/garçons, l’école étant un lieu d’accélération des stéréotypes et du sexisme.

– Pour une augmentation des salaires, le dégel du point d’indice avec rattrapage sur les années passées.

– Pour une véritable prise en compte des questions de santé menstruelle avec l’application d’un congé menstruel. L’abandon de tout jour de carence. 

– Pour un allongement du congé maternité, et du congé paternité et d’accueil de l’enfant de 4 mois dont deux obligatoires après la naissance (rémunéré intégralement).

– Pour un meilleur accompagnement en cas de parentalité : aménagement des emplois du temps pour les mères de familles (aujourd’hui les femmes endossent la plus grosse partie de la charge mentale liée à la parentalité, et demandent, notamment à cause de cela, plus de temps partiels).

– Pour un travail sur la mixité des filières et parcours, pour l’abandon du lycée Blanquer qui a créé une désertion de la spé math pour les filles, ce qui se traduit par une chute des étudiantes dans les filières post-Bac pour les filles. En lycée professionnel, il faut tout mettre en œuvre pour dégenrer les formations et combattre la reproduction des stérées de genre.

Détruisons le patriarcat partout, tous les jours et définitivement !

Notre fédération est signataire de l’appel du collectif national Grève Féministe :

https://www.grevefeministe.fr/journee-internationale-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-2024

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Choc des savoirs, Acte 2 : l’école du tri c’est toujours NON !

Les annonces viennent de tomber, la ministre poursuit la politique de ses prédécesseurs et surtout celle d’Attal. Le gouvernement continue la casse de l’école publique et de nos métiers et maintient l’école du tri scolaire et social.

NON À L’ÉCOLE DU TRI SOCIAL ET SCOLAIRE !

                Les groupes de niveaux concerneraient également à présent les classes de 4ème et de 3ème à raison d’une heure par semaine. Ce faible volume horaire dans l’extension du dispositif est probablement dû à la cure d’austérité du gouvernement Barnier mais, malgré tout, les dotations horaires sont inexistantes et des heures seront à prendre sur d’autres dispositifs. Par ailleurs, les élèves qui échoueront à l’examen du DNB se verraient claquer la porte du lycée général et technologique au visage : direction la classe « prépa Seconde », classe ghetto, une première année de CAP ou encore le privé, qui en profitera. C’est un nouveau cadeau pour l’apprentissage. Celui-ci coûte 28 millions de subventions publiques injectées au patronat. Les élèves n’ont pas le même accès aux savoirs qu’en lycée professionnel et décrochent beaucoup plus.

                Une nouveauté concernant le BAC, car le lycée n’est pas épargné, une épreuve anticipée de maths sera organisée en première. Cela rajoute de la maltraitance aux lycéen·nes déjà stressé·es depuis le bac Blanquer et le contrôle continu. De plus il est à craindre que les maths disparaissent de l’enseignement en terminale, c’est encore des heures postes rabotées et une gestion à courte vue de la pénurie des enseignant·es de mathématiques.

Le Choc des savoirs impose une ségrégation scolaire et sociale flagrante. Refusons-la !

NON À LA CASSE DE NOS MÉTIERS !

                En septembre, dans les faits, de nombreuses équipes ont pu maintenir de l’hétérogénéité dans les classes de 6ème et 5ème : 64 % des collèges ont contourné le dispositif. Les équipes pédagogiques qui ont mis en place les groupes de niveaux sont en souffrance contrairement au narratif de la ministre. Celle-ci annonce que des manuels labellisés seront proposés pour le français et les mathématiques pour le CP et le CE1, or c’est bien une manière de nous mettre au pas. Refusons la caporalisation, la standardisation et cette vision de l’enseignant comme simple exécutant.

DES ANNONCES DANS UN CONTEXTE D’AUSTÉRITÉ

                Rappelons que ces annonces tombent en pleine cure d’austérité (voir notre communiqué Budget 2025). Or, les trois journées de carence en cas d’arrêt maladie ordinaire et les 10% en moins par jour pourraient financer les groupes de niveaux en 4eme et 3eme : quel cynisme et quelle provocation ! Kasbarian admirateur du trumpiste Elon Musk nous réserve encore des attaques…

                Personne ne veut du Choc des savoirs : les élèves, leurs familles et les personnels réclament un plan d’urgence pour l’école ! Il faut des moyens humains et matériels ! La ministre estime qu’il faudra créer entre 1000 et 1500 postes pour mettre en œuvre l’extension des groupes de niveaux. Elle annonce également la création de 150 postes de CPE et de 600 postes d’AED. Il faut créer de nombreux postes, oui, mais pas pour mettre en place le tri des élèves. Il faut créer massivement des postes pour baisser le nombre d’élèves par classe, tout en maintenant l’hétérogénéité pour une mixité scolaire et sociale. Il faut également augmenter le nombre d’AESH, d’infirmier-ères scolaires, rénover le bâti…

                Organisons-nous, mobilisons-nous pour dire non à cette école du tri ! Mobilisons-nous pour stopper la casse de l’école publique, pour des moyens humains et financiers ! C’est nous, enseignant·es, AED, AESH, personnels santé-sociaux, etc. qui faisons fonctionner l’école. C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui pouvons décider de bâtir un mouvement fort. Luttons pour un service public d’enseignement de qualité dans un objectif d’émancipation collective !

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Budget 2025 : refusons cette énième cure d’austérité !

Après la suppression de 4000 postes dans l’Éducation nationale principalement dans le 1er degré, mettant encore plus à mal le service public d’enseignement, c’est à l’ensemble des fonctionnaires que le gouvernement Barnier s’attaque.

En effet dans le cadre du budget 2025 le gouvernement Barnier projette de faire des économies à hauteur de 174 à 289 millions d’euro de la manière suivante : le jour de carence pour arrêt maladie serait étendu à trois jours ; les trois premiers mois d’arrêt maladie ordinaire seraient amputés de 10 % de salaire ; la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) ne serait pas reconduite.

C’est un calcul cynique et injuste car le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, après avoir détruit la politique du logement, confond avec mauvaise foi et sciemment les absences de droit, l’absentéisme et les arrêts maladie. De plus, dans le privé ces trois jours de carence sont très souvent pris en charge, ce qui ne sera pas le cas dans la Fonction publique. Ça va coûter de l’argent aux fonctionnaires de tomber malade ou d’avoir un accident de travail !

C’est non seulement détruire les conditions de travail des personnels de l’Éducation nationale mais c’est aussi attaquer la prise en charge de leur santé. Rappelons également que notre secteur est féminisé à 70 % et ces mesures iniques s’ajouteraient aux inégalités professionnelles déjà endurées par les femmes. Elles prennent par exemple des absences de droit pour garde d’enfant malade davantage que les hommes et la spécificité de leur santé est peu prise en considération par l’employeur (endométriose, cancer du sein pour une femme sur huit).

C’est aussi une politique de santé publique désastreuse : nous prendrons davantage le risque de travailler malade et de propager des infections sur le lieu de travail affaiblissant leur propre santé. Les politiques managériales de plus en plus violentes dans l’Éducation nationale, les conditions de travail dégradées (classes surchargées, heures supp imposées…) augmentent les risques psycho-sociaux largement sous-estimés et peu pris en charge.

Par ailleurs, l’austérité qui frappera les collectivités locales aura forcément des conséquences néfastes sur les budgets de fonctionnement des collèges et lycées et qui impactera la rénovation du bâti, les actions de prévention, certaines activités pédagogiques.

Avec cette énième cure d’austérité le gouvernement Barnier attaque les services publics pourtant censés être garant d’une égalité d’accès à l’éducation, aux soins…

Ce n’est pas aux personnels de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs avec leurs politiques au service des plus riches. C’est dès maintenant qu’il faut construire la mobilisation pour l’empêcher, plutôt que sous le choc des dotations, cartes scolaires et budgets catastrophiques dans quelques mois… Ensemble, revendiquons :

– l’abandon de ces trois mesures dans le cadre du budget 2025

– l’abandon du jour de carence en cours actuellement

– la hausse du point d’indice à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires

– un plan d’urgence pour l’École (moyens humains et financiers)

– la redistribution des richesses pour un plan d’urgence pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes : recrutements et titularisations, maintien d’un maillage territorial fort

– l’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993

– l’abandon du projet de rémunération au mérite dans la Fonction publique

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Le gouvernement veut la mort des services publics : non à l’austérité !

Après la suppression de 4000 postes dans l’Éducation nationale principalement dans le 1er degré, mettant encore plus à mal le service public d’enseignement, c’est à l’ensemble des fonctionnaires que le gouvernement Barnier s’attaque. 

En effet dans le cadre du budget 2025 le gouvernement Barnier projette de faire des économies à hauteur de 174 à 289 millions d’euro de la manière suivante :     

– le jour de carence pour arrêt maladie serait étendu à trois jours

– les trois premiers mois d’arrêt maladie ordinaire seraient amputés de 10 % de salaire

– la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) ne serait pas reconduite

C’est un calcul cynique et injuste car le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, après avoir détruit la politique du logement, confond avec mauvaise foi et sciemment les absences de droit, l’absentéisme et les arrêts maladie. De plus, dans le privé ces trois jours de carence sont très souvent pris en charge, ce qui ne sera pas le cas dans la Fonction publique. Ça va coûter de l’argent aux fonctionnaires de tomber malade ou d’avoir un accident de travail !

C’est non seulement détruire les conditions de travail des fonctionnaires pri·ses pour cibles, en cherchant à cliver les travailleur·euses, mais c’est aussi attaquer la prise en charge de leur santé. Rappelons également que la fonction publique est féminisée à 60 % et ces mesures iniques s’ajouteraient aux inégalités professionnelles déjà endurées par les femmes. Elles prennent par exemple des absences de droit pour garde d’enfant malade davantage que les hommes et la spécificité de leur santé est peu prise en considération par l’employeur (endométriose, cancer du sein pour une femme sur huit).

C’est aussi une politique de santé publique désastreuse car les fonctionnaires prendront davantage le risque de travailler malade et de propager des infections sur le lieu de travail et face au public, affaiblissant leur propre santé….et celle du public. Les politiques managériales de plus en plus violentes dans les services publics augmentent les risques psycho-sociaux largement sous-estimés et peu pris en charge.

En attaquant les fonctionnaires, le gouvernement Barnier attaque en fait et cherche à détruire le service public pourtant garant d’une égalité de services pour tous et toutes. 

Ce n’est pas aux fonctionnaires de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs avec leurs politiques au services des plus riches. Au contraire, nous revendiquons :

– l’abandon de ces trois mesures dans le cadre du budget 2025

– l’abandon du jour de carence en cours actuellement

– la hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires

– la redistribution des richesses pour un plan d’urgence pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes : recrutements et titularisations, maintien d’un maillage territorial fort 

– l’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993

– l’abandon du projet de rémunération au mérite

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Salaires, conditions de travail, moyens… : Toutes et tous en grève le 1er octobre ! Pour gagner : préparons la suite !

Avec l’austérité pour boussole, le nouveau gouvernement va poursuivre la politique de destruction massive des services publics et de nos conditions de travail. La guerre menée aux privé·es d’emploi, aux immigré·es va se poursuivre. La Fédération Enseignement/Recherche de la CNT-SO rejoint les différents appels à la grève pour le 1er octobre. Nous pensons que nous ne devons compter que sur nous-mêmes : seule la lutte, menée à la base, paie !

Si la grève du 1er octobre doit être massive, une seule date ne suffira pas. Il faut, dans les entreprises et les services, multiplier les conflits afin d’arracher des victoires concernant les salaires et les conditions de travail.

Rien de bon à espérer des ministres à la tête de l’éducation, du supérieur et de la recherche ou de la voie pro, si ce n’est la poursuite des politiques de tri scolaire, de sélection de la maternelle à l’université et de casse de l’école publique, avec qui plus est un arrière-goût rance d’idées réactionnaires qui ne rajoutera que de la souffrance !

De la maternelle à l’université, tous et toutes dans la lutte pour arracher des victoires ! – Dans le primaire et le secondaire, mobilisons-nous pour l’abandon des réformes des lycées, du choc des savoirs, et contre toutes les réformes qui broient, trient élèves ou personnels. Arrachons par la lutte un plan d’urgence pour l’école : ouvertures d’établissements, créations de postes de titulaires, baisse des effectifs par classe, le maintien et le renforcement de l’éducation prioritaire.   – Pour le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche : un investissement massif, le gel de l’acte 2 de la LRU ; le paiement en temps et en heure ; la réception des contrats de travail et autres documents employeur en temps et en heure ; les mêmes primes pour toutes et tous (enseignant·es chercheur·euses, PRAG, PRCE). Pour les personnels BIATSS : la fin des doublements de charges pour assurer la continuité des services ; l’application obligatoire des primes en cas de de décalages grades-fonctions. Du côté des étudiant·es : l’abandon de Parcoursup et la fin de la sélection à l’Université ; la gratuité de la scolarité ; un plan de construction/rénovation de logements et de lutte contre la précarité étudiante ; l’égalité de traitement pour tous·tes les étudiant·es français·es ou étranger·ères, avec ou sans papiers.   Pour tous les personnels : une augmentation des salaires ; l’indexation du point d’indice sur l’inflation ; une baisse du temps de travail ; des créations de postes de titulaires et la fin des contrats précaires ; la retraite à 60 ans.
Le gouvernement change, pas notre objectif : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons, construisons, à la base, un mouvement fort et unitaire qui permettra d’arracher un plan d’urgence pour l’éducation et la recherche. Mobilisons-nous pour la revalorisation des salaires ; le partage des richesses et du temps de travail, pour des services publics de qualité, sans profits et accessibles à tous et toutes ; pour l’abandon de la réforme des retraites ! C’est nous, enseignant·es, vie scolaire, AESH, personnels santé-sociaux, administratifs et techniques, étudiant·es, etc. qui faisons fonctionner l’école et l’université. C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. Utilisons nos outils de lutte : réunions d’information syndicale, assemblées générales, caisses de grève pour les collègues les plus précaires.

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Nouveau gouvernement – communiqué fédéral : Tout change, rien ne change… Ou en pire !

Nous ne nous faisions aucune illusion et nous savions très bien que la macronie entendait simplement continuer sa politique destructrice, mélange de libéralisme et d’orientations réactionnaires, mais la ligne anti-LGBTQI+ est encore plus affirmée avec brutalité et provocation avec des ministres militants homophobes de la Manif pour Tous. C’est donc une menace qui plane sur les droits des femmes et des minorités de genre.

La nouvelle pensionnaire de la rue Grenelle doit sa nomination à Attal. Pas besoin de boule de cristal : elle défendra contre vents et marées la réforme du choc des savoirs. Nous n’attendions pas grand-chose mais nous ne pouvons que redoubler d’inquiétude : Anne Genetet – cinquième ministre en deux ans ! – semble bien déconnectée des réalités de l’école.

Alexandre Portier, des Républicains, est nommé ministre délégué chargé de la Réussite scolaire et de l’Enseignement professionnel. Il se dit « engagé pour redresser » l’école… Fervent défenseur de l’enseignement privé, pourfendeur du « wokisme », il pense que le manque de mixité scolaire est une « maladie imaginaire ». Voilà pour le personnage. Quant à la suite, encore une fois, pas de mystère : la casse (jusqu’à la disparition pure et simple) de la voie pro risque de se poursuivre.

L’ancien conseiller éducation, supérieur et recherche de Fillon à Matignon, Patrick Hetzel, hérite de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Ultra-conservateur, opposant au Mariage pour tous et toutes, qu’attendre de lui, mise-à-part la poursuite de la course à l’autonomie des universités et toujours plus de sélection ? En tout cas, rien n’est à espérer concernant les étudiant·es sur le carreau faute de places disponibles, le manque de moyens pour la recherche, la précarité des étudiant·es…

Concernant le reste du gouvernement, beaucoup sont issu·es de la macronie ou des Républicains. Ce gouvernement suinte la Manif pour tous et l’austérité, la droite la plus réactionnaire. Rien de bon pour les travailleur·euses, avec notamment à l’Intérieur, la nomination d’un ministre dont les prises de position sont tout simplement d’extrême-droite, ancien proche du catholique traditionaliste Philippe de Villiers. A noter que la belle concorde des jeux paralympiques a disparu puisqu’il n’y a plus de ministère dédié au handicap.

Le tableau est sombre mais ne nous résignons pas ! Ne comptons que sur nous-mêmes ! Les travailleur·euses ont montré leur envie de progrès social dans les mobilisations contre la réforme des retraites ou en résistant à la mise en place des groupes de niveaux dans les collèges. Le gouvernement change, pas notre objectif : construisons, à la base, un mouvement fort et unitaire qui permettra d’arracher un plan d’urgence pour l’éducation et la recherche. Mobilisons-nous pour la revalorisation des salaires, pour des moyens humains et financiers à hauteur des besoins, pour l’abrogation de la réforme des retraites et pour un service public de qualité, pour l’abandon du choc des savoirs, toutes et tous en grève le 1er octobre plus que jamais.

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Dès le 10 septembre, reprenons le chemin de la lutte !

        Élèves et personnels ont connu une rentrée inédite avec, pour la première fois, aucun ministre de plein exercice aux manettes de l’E.N. Ne nous trompons pas, la macronie entend bien poursuivre contre vents et marées sa politique destructrice, hybridation de libéralisme managérial et d’orientations réactionnaires. La conclusion du dernier cycle électoral le démontre encore, pour s’y opposer, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes et nos luttes !

        Dans ce contexte, la fédération CNT-SO, appelle à se saisir de l’appel à la grève, initié par les organisations syndicales du premier degré, le 10 septembre, pour l’élargir à l’ensemble de l’Éducation. Mobilisons-nous !

        Contre l’évaluationnite et le « choc des savoirs » !

Le 10 septembre n’est pas une date au hasard, c’est celle du passage des évaluations nationales dans le premier degré (voir notre argumentaire contre les évaluations). Avec le « choc des savoirs », celles-ci s’étendent maintenant à tous les niveaux. Même logique au collège, avec les tests de fluence, les nouvelles évals en 4e… Nous nous opposons à ces dispositifs normatifs qui prennent du temps sur les apprentissages construits par l’expertise des enseignant·es et maltraitent les élèves. Ils sont au service d’une école du tri social et d’une standardisation des pratiques pédagogiques des enseignant·es.

        Nouveaux programmes scolaires, évolution à venir du DNB et de son statut éventuellement bloquant pour l’orientation après la 3ème… : des mesures phares du « choc des savoirs » sont en stand-by avec la « démission » gouvernementale. Encore une fois nous devons faire face au flou de notre administration avec des injonctions fluctuantes et contradictoires. Ça suffit ! Ces mesures doivent être clairement abrogées tout comme les groupes de niveaux pour lesquels les établissements sont amenés à se débrouiller et dont nombre sont désorganisés à cette rentrée. Au-delà de cet aspect technique, nous combattrons toujours ces mesures réactionnaires de tri social !

        Pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération ! Pour une autre politique éducative et un plan d’urgence pour l’éducation ! S’il n’y a pas encore de pilote à bord, on sait que la politique ne changera pas : impact des réformes des lycées avec notamment cette année une nouvelle étape de la  transformation de la Voie Pro qui dérégule la terminale et individualise les parcours ; mesures de tri scolaire et social du « choc des savoirs » ; politiques managériales qui visent à l’ individualisation des carrières des personnels et une autonomisation croissante des établissements, dans un climat de concurrence pour les moyens et rémunérations.

        Attention tous les signaux indiquent que le budget 2025 sera contraint et austéritaire ! C’est dès maintenant qu’il faut construire la mobilisation pour l’empêcher plutôt que sous le choc de dotations, cartes scolaires et budgets catastrophiques dans quelques mois… Mobilisons-nous pour un plan d’urgence pour l’éducation qui permettrait de revaloriser les rémunérations des personnels, d’améliorer les conditions de travail et d’études avec des moyens humains, de pourvoir en matériels et en financement à hauteur des besoins d’un service public d’éducation à redresser, pour bâtir une école émancipatrice et réellement inclusive.

        C’est nous, enseignant·es, vie scolaire, AESH, personnels santé-sociaux, administratifs et techniques qui faisons fonctionner l’école et écopons sur le terrain pour empêcher le bateau de couler. C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut.

Vive la rentrée des luttes ! Le 10 en grève et dans la rue !

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Le gouvernement plus autoritaire que jamais : contre leur école du tri social et pour un plan d’urgence, seule la lutte paie !

Les travailleur·euses de la fonction publique ont défilé dans les rues pour dire non à l’austérité et à la casse des services publics. Les personnels de l’Éducation Nationale ont pris part à cette journée de grève et ont grossi les rangs des manifestant·es scandant le rejet des réformes mortifères de ces dernières années.  Le gouvernement campe, pour l’instant, sur ses positions. A nous de le faire reculer !

Partout les manques et dysfonctionnements d’un système scolaire public à bout de souffle, sautent aux yeux. Les personnels, les élèves et les familles du 93 ont mis en lumière les conditions indignes dans lesquels se trouvent les établissements des quartiers populaires. Une situation d’autant plus choquante et inacceptable quand le décalage est flagrant avec les établissements privés destinés à une élite privilégiée.

Le gouvernement est de nouveau passé en force pour appliquer sa dernière réforme managériale et réactionnaire du « choc des savoirs ». Cette énième attaque fait système avec les réformes successives (parcours sup, réforme du bac et désorganisation du lycée général, casse de la voie pro, loi Rilhac sur les directions d’école…) et dessine une école toujours plus inégalitaire.

Enseignant·es, parents, élèves : nous ne voulons pas de cette école du tri scolaire et social ! Nous voulons des moyens pour des conditions d’étude dignes pour les élèves, pour des salaires dignes pour les personnels !

Suivant le principe autogestionnaire que nous mettons en avant depuis des années, nous rappelons que c’est nous, enseignant·es, personnels de vie scolaire, AESH, psy-EN… qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! Continuons de nous mobiliser et décidons à la base, dans les assemblées générales, en réunions d’info syndicale des suites du mouvement. Préparons la grève reconductible et multiplions les actions : écoles, collèges et lycées morts, réunions publiques, rassemblements et manifestations…

Avec la CNT-SO, nous revendiquons :

– un grand plan d’urgence pour l’école : baisse des effectifs par classe et par établissement, ouverture d’écoles et d’établissements scolaires, création massive de postes de titulaires (enseignant·es, personnels de santé et du service social, personnels de vie scolaire, psy-EN…), fin des statuts précaires par la titularisation

– le maintien et le renforcement de l’éducation prioritaire, en intégrant les lycées

– des moyens à la hauteur pour une véritable politique d’inclusion à l’école et pour aider les élèves en difficulté 

– des moyens pour des heures d’éducation à la sexualité et à la vie effective

– l’abandon de la réforme du lycée, de la transformation de la voie pro, du « choc des savoirs », l’abandon de Parcoursup

– la suppression du Pacte, des heures supplémentaires obligatoires et une vraie hausse des salaires pour l’ensemble des personnels

– l’égalité de traitement face aux primes REP/REP+ pour tous les personnels ; l’indexation du point d’indice sur l’inflation

– le rattrapage des inégalités salariales des femmes sur l’ensemble de leur carrière, un véritable plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail

– pour les AESH : la titularisation sans condition d’ancienneté, ni de nationalité dans un nouveau corps de la fonction publique. L’abandon des PIAL.

– pour les AED, la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tous·tes les AED dans un corps de fonctionnaires par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire

– l’abandon des classes défense civile et du SNU