Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

2 octobre : bloquons l’austérité ! De la maternelle à l’université : construisons la grève générale !

Sans surprise, Lecornu n’avait rien à dire aux syndicats institutionnels reçus à Matignon le mercredi 24/09. Avec des accords politiciens, il compte maintenir l’essentiel des mesures d’austérité et des reculs sur nos droits dans le budget 2026 (il vient d’évoquer « une diminution de 6 milliards d’euros sur l’Etat et son train de vie ») ! Pour obtenir une vraie rupture avec cette politique d’austérité : seul le rapport de force comptera ! La mobilisation du 10/09 et la grève du 18/09 ont été des réussites. Maintenant, nous devons construire une grève majoritaire et discuter de sa reconduction.

Salaires, conditions de travail des personnels, conditions d’étude des élèves, refus de l’austérité : c’est le même combat !

Depuis des années l’école et l’université subissent des suppressions de milliers de postes, les classes surchargées, les locaux insuffisants ou inadaptés, le manque de personnels AESH, le manque de personnels en vie scolaire, les contrats précaires, la vétusté des locaux, les fermetures brutales de filières dans le supérieur… Les salaires, eux, ne permettent pas de compenser l’inflation. L’austérité on connait et on en a assez ! Les personnels, les élèves et leurs familles, les étudiant·es en ont marre de trinquer ! Inversons la tendance ! Mobilisons-nous contre cette énième cure d’austérité, pour un plan d’urgence pour l’école et l’ESR, pour nos salaires !

Tout se résume à un seul mot d’ordre qui est aussi un choix de société majeur : répartition égalitaire des richesses ! Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an !  C’est un hold-up sur la part socialisée des salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser ! Cet argent, trop longtemps confisqué, doit aussi pouvoir financer les services publics et permettre à ses agent·es de sortir des logiques d’austérité.

De la maternelle à l’université et en lien avec les autres secteurs : tous·tes ensemble faisons valser l’austérité !

C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! De la maternelle à l’université, c’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. Nos revendications de plans d’urgences pour l’école et l’université, de meilleures conditions de travail et d’augmentation des salaires rejoignent celles de tous·tes les autres travailleur·euses : refus des politiques d’austérité ; hausse générale des salaires, retraites et minimas sociaux ; abrogation des réformes des retraites et de l’assurance chômage ; extension de la protection sociale ; financement des services publics à hauteur des besoins. Organisons-nous pour construire une grève massive et discutons de sa reconduction. Utilisons nos outils de luttes : heures d’info, assemblées générales et caisses de grève ! Ne comptons que sur nous-mêmes !

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Contre l’austérité : préparons la grève du 18 septembre et la suite !

La journée de mobilisation du 10 septembre a été un large succès : plusieurs centaines de milliers de manifestant·es sur tout le territoire, des actions dans les petites, moyennes et grandes villes, des piquets de grève, des débrayages… Continuons de pousser et de mettre la pression, l’étape suivante c’est la construction d’un mouvement de grève qui doit se généraliser pour peser. Préparons la journée du 18 septembre et la suite !

Salaires, conditions de travail des personnels, condition d’étude des élèves, refus de l’austérité : c’est le même combat !
Les restrictions pour les services publics sont visibles : milliers de poste d’enseignant·es supprimés ou non pourvus sur les dernières années, classes surchargées, locaux insuffisants ou inadaptés, manque de personnels AESH, manque de personnels en vie scolaire, contrats précaires, amiante dans les établissements scolaires, majorité des universités en déficit budgétaire, fermetures brutales de filières, pass culture et pass sport amputés… Les salaires, eux, ne permettent pas de compenser l’inflation. L’austérité on connait et on en a assez ! Ce qu’on nous propose pour la suite ne risque pas d’arranger les choses : nous ne nous faisons pas d’illusion, Lecornu est un énième clone, qui mènera la même politique mortifère. Avec lui, les mesures Bayrou vont revenir, en premier lieu les restrictions budgétaires pour l’État et les collectivités et le non-remplacement massif d’agents publics ! Le probable abandon de la mesure sur les jours fériés ne fera pas illusion.
Inversons la tendance ! Mobilisons-nous contre cette énième cure d’austérité, pour un plan d’urgence pour l’école et l’ESR, pour nos salaires !
Tout se résume à un seul mot d’ordre qui est aussi un choix de société majeur : répartition égalitaire des richesses ! Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an ! C’est un hold-up sur la part socialisée de nos salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser !

Le 18 septembre et après : tous-tes ensemble faisons valser l’austérité !
C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! De la maternelle à l’université, c’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. Le 10 septembre la lutte a été protéiforme : rassemblements, actions, manifestations, grève et piquets… Tout est complémentaire, rien ne doit s’opposer mais tout doit converger ! Il faut maintenant construire la grève, sur la durée, tout en continuant à multiplier les initiatives. Dans notre secteur, construisons la suite en mobilisant nos outils, (assemblées générales, heures d’info syndicale, caisses de grève…).

Non à l’austérité, oui à un plan d’urgence pour l’école et l’université !

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

De la maternelle à l’université : tous·tes ensemble pour faire valser l’austérité !

Après 2025, le gouvernement a préparé une deuxième année d’austérité avec un plan d’économie de près de 45 milliards pour 2026 et de multiples annonces contre nos droits. 

Au même titre que l’ensemble des travailleur·euses, nous serions encore largement impacté·es par ce projet :   

– augmentation du temps de travail : suppression de deux jours fériés ;

année blanche pour les prestations sociales, les retraites et les salaires des agents publics (gel du point d’indice) qui ne seront pas revalorisés quel que soit l’inflation. Le barème des impôts sera aussi gelé entraînant une hausse mécanique aux marges des tranches d’imposition ; 

– attaques sur les malades : soins toujours plus chers (doublement des franchises médicales, restrictions sur la prise en charge des affections de longue durée dans un contexte plus large de réduction d’aide aux personnes en situation de handicap. 

nouvelles restrictions des droits à la protection contre le chômage.

A ces mesures individuelles, s’ajoutent des mesures structurelles qui nous toucherons tout autant avec la baisse du budget de l’État et des collectivités impliquant moins de services publics pour toutes et tous !

3000 emplois publics seraient supprimés en 2026 dont on ne connaît pas encore la part dévolue à notre secteur. Encore plus grave, l’objectif est fixé de ne pas remplacer 1/3 des départs en retraite à partir de 2027. Rappelons-nous des années Sarkozy avec cette même politique de destruction systémique d’emplois publics et son effet délétère sur les conditions d’enseignement et de travail ! 

En apparence, le budget de l’Éducation Nationale est annoncé stable mais en réalité, avec la nécessité de financer des augmentations structurelles (comme l’avancement des personnels), cela nous promet d’aggraver les contraintes budgétaires que nous connaissons déjà dans nos établissements. L’austérité qui frappe les collectivités de rattachement a aussi forcément des conséquences néfastes sur le fonctionnement des établissements. 

Du côté de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la situation des universités est catastrophique : fermetures de formations, contrats précaires et suppressions de postes pour les personnels, précarité étudiante qui s’aggrave d’année en année.

L’austérité a des conséquences concrètes au quotidien  :  contraintes sur l’équipement, l’entretien du bâti, retards sur les investissements nécessaires (notamment pour adapter les établissements scolaires aux changements climatiques) ; réduction de la politique culturelle ;  diminution des financements pour les projets,  actions de prévention ou activités pédagogiques (y compris obligatoires comme l’Éducation à la Vie affective et à la sexualité, l’égalité filles-garçons ou la prévention contre le harcèlement scolaire)…

Et pourtant, de l’argent il y en a… Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…), des aides estimées à plus de 200 milliards par an par un récent rapport sénatorial !  Ce hold-up qui impacte le financement des services publics et de la protection sociale doit cesser !

Tous·tes ensemble faisons valser l’austérité !

N’oublions pas les leçons de l’an passé après la chute de Barnier. Pour défendre nos intérêts, il faut se mobiliser sans attentisme, quel que soit l’avenir de Bayrou ou de n’importe quel gouvernement. 

C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! De la maternelle à l’université, c’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. 

Mais comme un mouvement social ça ne tombe pas du ciel et que la stratégie des traditionnelles « grosses journées de grève » perlées n’est guère efficace, il va falloir entreprendre un travail de remobilisation par la base. 

La CNT-SO soutient et appelle à renforcer toutes les initiatives de lutte prises par le mouvement social et syndical pour contrer l’austérité, à partir du 10 septembre.  Cette première date, a émergé initialement des réseaux et est aujourd’hui reprise par diverses structures syndicales, politiques ou des collectifs locaux. Cela peut être le point de départ d’actions interprofessionnelles à coupler au mouvement à construire dans notre propre secteur. Allons sur tous les terrains, pour construire un rapport de force efficace !

Construisons la lutte sur des bases revendicatives claires et unifiantes : refus des politiques d’austérité et défense des services publics, refus des politiques réactionnaires et sélectives à l’école et dans le supérieur, amélioration des conditions de travail et hausse des salaires.

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Grève le 13 mai – Austérité, casse de l’école et des services publics : donnons-nous les moyens d’inverser la tendance !

La CNT-SO relaie l’appel à la grève dans la fonction publique le 13 mai. Austérité, manque de moyens, réformes néfastes : les raisons de se mobiliser sont nombreuses. Nous pensons néanmoins que les personnels auraient tout intérêt à repenser les stratégies de lutte.

Mobilisons-nous contre la casse des services publics !

Le gouvernement prévoit une coupe budgétaire (à la tronçonneuse) de 40 milliards d’euros pour l’année prochaine. Où trouver l’argent ? Dans les poches des travailleur·euses apparemment, puisque les agent·es de la fonction publique doivent encaisser une baisse de l’indemnisation des congés maladie ordinaires et la suppression de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA).

Plus d’austérité, des salaires indignes, des métiers de moins en moins attractifs, toujours plus de précarité pour les contractuel·les : les conditions de travail des agent·es de la fonction publique ne risquent pas de s’améliorer, les services publics ne risquent pas de répondre correctement aux besoins des usagers et usagères ! Il faut inverser la tendance et se mobiliser.

Concernant notre secteur, la casse de l’école publique se poursuit : la carte scolaire annoncée pour la rentrée 2025-2026 prévoit 5000 fermetures de classes et 470 suppressions de postes dans le premier degré. Manque de moyens, réformes maltraitantes, »Choc des savoirs » (même édulcoré), etc., les raisons sont nombreuses pour que le secteur de l’éducation se mobilise.

L’enseignement supérieur et la recherche voient leur budget amputé de plusieurs centaines de millions d’euros alors que le service public de l’ESR est sérieusement menacé par la politique libérale du gouvernement (acte II autonomie des universités, COMP100%).

Le gouvernement n’a qu’un seul cap, celui de l’austérité, et pourtant, des moyens il y en a, les appels au réarmement le prouvent. Lorsqu’il s’agit de prendre des postures martiales l’État sait parfaitement où trouver les recettes nécessaires. Nous savons où chercher nous aussi afin de renforcer nos services publics : dans la rente capitaliste.

Si la CNT-SO partage les revendications des autres organisations :

– suppression de tout jour de carence

– suppression de la baisse de l’indemnisation du congé maladie ordinaire

– rétablissement de la GIPA, revalorisation du point d’indice

– création massive de postes de titulaires et renforcement des services publics avec un maillage territorial fort

– retraite à 60 ans

…nous divergeons sur la stratégie à adopter pour obtenir satisfaction.

Quelle stratégie pour gagner ?

Le 5 décembre 2024, la grève avait été une réussite dans notre secteur, nous avions de bonnes cartes en main et il aurait fallu pousser pour gonfler la mobilisation et amplifier le rapport de force. Mais depuis on enchaîne les appels plus ou moins vagues à des « journées d’action ». C’est un travail de longue haleine mais il faut réussir à convaincre nos collègues qu’un seul jour de grève ne suffira pas.

La réponse du mouvement social aux politiques austéritaires et réactionnaires doit toujours être autonome et ne doit pas tomber dans le légitimisme ou l’attentisme institutionnel. Il ne doit pas non plus courir sans cesse après les partis de gauche : ne comptons que sur nous-mêmes ! C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons : sur nos lieux de travail organisons-nous, (ré)activons nos outils de luttes (assemblées générales, caisses de grève…) et construisons la mobilisation à la base. Un mouvement fort et unitaire sera nécessaire dès la rentrée prochaine !

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

C’est quand la prochaine grève ?

Nous voilà guère plus avancé·es qu’en décembre dernier : avec Bayrou et Borne aux manettes, la descente aux enfers va continuer pour les personnels et usager·ères de l’Éducation ! La seule perspective pour ne pas subir va être de reprendre le chemin d’une mobilisation massive comme l’avait laissé envisager la journée réussie du 5 décembre.

L’essentiel des attaques sur nos droits et autres mesures austéritaires sont toujours là, malgré des reculs gouvernementaux :

  – Attaques sur nos revenus et la protection sociale : indemnisation des arrêts maladie de courte durée porté à 90%, gel du point d’indice et non-reconduction de la prime GIPA pour la 2ème année consécutive. 

Budget d’austérité.  Le gouvernement a renoncé à la suppression de 4000 postes d’enseignant·es mais, ce fruit de notre mobilisation a été détourné dans un marchandage politicien permettant l’adoption d’un budget austéritaire sans précédent avec une coupe de 34 milliards d’euros dans les dépenses publiques (24 milliards pour l’État, 2 milliards pour les collectivités territoriales et 8 milliards pour la Sécurité sociale).

Dans l’éducation, cela se traduit par la perte de 470 ETP enseignant dans le 1er degré et des créations insuffisantes dans le second degré (324 ETP enseignant) au regard des besoins. Le budget est en baisse de 50 millions avec probablement une fin d’année « à l’os » comme nous venons de connaître en 2024. Par ricochet, l’austérité sur nos collectivités de rattachement aura aussi un impact (bâti scolaire, entretien, action culturelle…). 

La politique éducative inégalitaire et réactionnaire continue :

La résistance (même passive) des personnels en collège, tout autant que la réalité, ont mis un sérieux coup de frein aux mesures du « choc des savoirs ». Les groupes de niveaux ne seront pas étendus en 4° et 3°, le brevet ne sera pas un couperet pour l’orientation. Il reste à abattre désormais ce qu’il reste de ces dispositifs auxquels nous avons toujours été opposé·es, tout comme les réformes de l’ère Blanquer qui nous pourrissent la vie au quotidien (Parcours sup’, réforme des lycées, réorganisation de la term voie pro…). Il est temps de reprendre le chemin pour une école émancipatrice qui permette d’accompagner et former tous·tes les élèves sans exclusion(s) !

Seule la lutte paiera !

C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! C’est seulement en arrêtant le travail et en organisant la résistance collective en lien avec les autres secteurs professionnels que nous pourrons mettre en échec ces politiques dont plus personne ne veut. 

Mais comme un mouvement social, ça ne tombe pas du ciel et encore moins du siège des directions syndicales, il va falloir entreprendre un travail de re-mobilisation par la base. A ce titre, la CNT-SO apporte son soutien à toutes les initiatives de lutte prises localement, comme l’appel à la grève du premier degré pour le 11 février sur Paris.

Construisons la lutte sur des bases revendicatives claires et unifiantes : refus des politiques d’austérité et défense des services publics, refus des politiques réactionnaires et sélectives à l’école, amélioration des conditions de travail et hausse des salaires.

Catégories
Actualités - Luttes Premiere Page

Le gouvernement veut la mort des services publics : non à l’austérité !

Après la suppression de 4000 postes dans l’Éducation nationale principalement dans le 1er degré, mettant encore plus à mal le service public d’enseignement, c’est à l’ensemble des fonctionnaires que le gouvernement Barnier s’attaque. 

En effet dans le cadre du budget 2025 le gouvernement Barnier projette de faire des économies à hauteur de 174 à 289 millions d’euro de la manière suivante :     

– le jour de carence pour arrêt maladie serait étendu à trois jours

– les trois premiers mois d’arrêt maladie ordinaire seraient amputés de 10 % de salaire

– la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) ne serait pas reconduite

C’est un calcul cynique et injuste car le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, après avoir détruit la politique du logement, confond avec mauvaise foi et sciemment les absences de droit, l’absentéisme et les arrêts maladie. De plus, dans le privé ces trois jours de carence sont très souvent pris en charge, ce qui ne sera pas le cas dans la Fonction publique. Ça va coûter de l’argent aux fonctionnaires de tomber malade ou d’avoir un accident de travail !

C’est non seulement détruire les conditions de travail des fonctionnaires pri·ses pour cibles, en cherchant à cliver les travailleur·euses, mais c’est aussi attaquer la prise en charge de leur santé. Rappelons également que la fonction publique est féminisée à 60 % et ces mesures iniques s’ajouteraient aux inégalités professionnelles déjà endurées par les femmes. Elles prennent par exemple des absences de droit pour garde d’enfant malade davantage que les hommes et la spécificité de leur santé est peu prise en considération par l’employeur (endométriose, cancer du sein pour une femme sur huit).

C’est aussi une politique de santé publique désastreuse car les fonctionnaires prendront davantage le risque de travailler malade et de propager des infections sur le lieu de travail et face au public, affaiblissant leur propre santé….et celle du public. Les politiques managériales de plus en plus violentes dans les services publics augmentent les risques psycho-sociaux largement sous-estimés et peu pris en charge.

En attaquant les fonctionnaires, le gouvernement Barnier attaque en fait et cherche à détruire le service public pourtant garant d’une égalité de services pour tous et toutes. 

Ce n’est pas aux fonctionnaires de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs avec leurs politiques au services des plus riches. Au contraire, nous revendiquons :

– l’abandon de ces trois mesures dans le cadre du budget 2025

– l’abandon du jour de carence en cours actuellement

– la hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires

– la redistribution des richesses pour un plan d’urgence pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes : recrutements et titularisations, maintien d’un maillage territorial fort 

– l’abandon de la réforme des retraites 2023 et de toutes les contre-réformes depuis 1993

– l’abandon du projet de rémunération au mérite