La journée du 1er février a été un succès. Les raisons de se mettre en grève sont en effet nombreuses et légitimes. Les personnels disent :
– non aux mesures Attal, au renforcement du tri scolaire et social derrière la formule du « choc des savoirs » et des groupes de niveaux ;
– non à la réforme de la voie professionnelle à la botte du patronat ;
– non aux moyens et salaires insuffisants, à la précarisation de l’Éducation nationale ;
– non à la militarisation et à l’uniformisation de la jeunesse ; à l’inflexion des programmes en éducation civique et morale et au SNU.
La lutte a commencé : il faut la poursuivre et l’amplifier !
C’est le moment d’inverser un rapport de forces qui nous est défavorable depuis trop longtemps. Les remontées de la journée du 1er sont plus que positives, notamment en collège et primaire.
La nouvelle ministre, caricature d’une haute bourgeoisie séparatiste et déconnectée, est fragilisée et doit démissionner. Mais nous ne nous contenterons pas d’un symbole, il s’agit de réclamer un Plan d’urgence pour l’Éducation et de contrer la dérive réactionnaire.
Nous sommes dans la période où la politique de casse Macron/Attal se matérialise dans les cartes scolaires ou les DHG d’établissements. Les résistances s’organisent déjà localement pour faire barrage à la dégradation des conditions de travail et aux suppressions de moyens, c’est le terreau qui permettra de fédérer une contestation plus globale.
Mobilisons-nous sans attendre, à nous de montrer notre force collective ! C’est bien nous, enseignant·es, AED, AESH, personnels santé-sociaux, administratifs, etc. qui faisons fonctionner l’école. C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui pouvons décider de mener le combat jusqu’au bout. Utilisons nos outils de lutte : réunions d’information syndicale, assemblées générales, caisses de grève pour les collègues les plus précaires. Rendons la lutte visible et populaire : rassemblements, manifestations, actions…
Soyons massivement en grève le 6 février et décidons à la base des conditions de la reconduction et de la construction d’un mouvement d’ampleur dans les prochaines semaines.
Pour une école émancipatrice, pour un véritable plan d’urgence pour l’Éducation : luttons !